Accueil Actu

Rallye d'Australie: l'affrontement entre Neuville et Tänak pour la deuxième place s'annonce alléchant

Le titre attribué au Français Sébastien Ogier, le Rallye d'Australie, treizième et dernière manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), départagera, de vendredi à dimanche, les deux derniers aspirants pour être vice-champion du monde, le coéquipier d'Ogier chez M-Sport/Ford, Ott Tänak, et Thierry Neuville (Hyundai).

L'affrontement s'annonce alléchant entre les deux équipages les plus rapides cette saison. Avec 48 temps scratch, le Belge est en effet celui qui a remporté le plus de spéciales, suivi par l'Estonien à 27.

"Mon objectif est clair: la deuxième place du Championnat du monde", comme en 2013 et 2016, clame Neuville, qui dispose d'un matelas de quatorze points, avec trente au maximum encore à empocher (vingt-cinq pour le vainqueur et cinq pour le meilleur temps dans la Power Stage).

"Nous savons que notre package technique nous permet de jouer aux avant-postes. Avec un peu de chance, j'espère que nous pourrons faire ce que nous avons à faire", poursuit le pilote Hyundai, qui est aussi celui qui a remporté le plus de courses en 2017 (trois).

"Le travail n'est pas terminé, abonde Tänak, dont l'équipe s'est offert les titres pilotes et constructeurs fin octobre au Rallye de Grande-Bretagne. Nous avons encore une chance de finir deuxièmes au Championnat et nous donnerons notre maximum pour terminer sur une bonne note", avant de passer chez Toyota la saison prochaine.

Il n'y a en fait qu'un seul animateur du Championnat -et pas des moindres- dont on ne connaît pas encore le sort en 2018: le deuxième pilote le plus titré de l'histoire du WRC, le quintuple champion du monde Sébastien Ogier.


Quel avenir pour Ogier ? 

"La saison 2018 arrive à grands pas, donc je pense que d'ici le dernier rallye de l'année en Australie ou lors de ce rallye, on sera capable de faire une annonce", a-t-il promis à l'AFP début novembre.

Prolongation chez M-Sport, transfert chez Citroën voire même retraite, le Français expliquait alors avoir considéré toutes les options. La deuxième est désormais exclue, selon des informations de presse mercredi.

Devenir père en juin 2016 a fait évoluer ses priorités, confiait-il: "J'apprécie énormément le temps passé à la maison et de voir mon petit grandir. C'est de plus en plus difficile de partir pour une semaine complète de course, mais je n'ai que 33 ans et c'est un peu tôt pour être retraité, donc l'objectif numéro un est de faire encore un peu de rallye."

S'il vise un nouveau podium ce week-end, sa position d'ouvreur vendredi ne lui rendra pas la tâche facile, sur les routes poussiéreuses et accidentées de la Nouvelle-Galles du Sud, dans l'Est de l'Australie.

Cette première journée propose un programme remodelé, avec deux passages sur une boucle de trois nouvelles spéciales en forêt, sur des chemins toutefois déjà empruntés.

Quelque 140 kilomètres chronométrés sont au programme samedi, journée la plus longue du week-end, qui débutera par une spéciale de 49 kilomètres, la troisième plus longue de la saison.

Les deux premières journées s'achèveront par deux passages sur l'asphalte de la super-spéciale.

En tout, ce sont 21 spéciales et 318,33 kilomètres chronométrés que les pilotes avaleront aux antipodes, le temps d'un rallye unique.

"Tout est différent, résumé Tänak. Même les ombres dans la forêt." Selon l'inclinaison du soleil en début et en fin de journée, les branches d'arbres peuvent en effet produire un effet stroboscopique.

À la une

Sélectionné pour vous