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Le Belge Thierry Neuville (Hyundai i20) a conforté son avance en tête du Rallye Monte-Carlo, vendredi matin, et menait à la pause de midi avec 31 secondes d'avance sur l'Estonien Ott Tänak (Ford Fiesta RS).
La matinée de reprise, après le décès la veille d'un spectateur heurté par la Hyundai i20 de Paddon, a été marquée par plusieurs sorties de route. Et le verglas, plus présent que les jours précédents, a créé des écarts déjà conséquents.
Après le Néo-Zélandais Hayden Paddon et le Français Stéphane Lefebvre (Citroën C3) jeudi soir, ce sont le Britannique Kris Meeke, sur l'autre Citroën C3, et le Finlandais Juho Hänninen (Toyota Yaris), qui vont sans doute être contraints à l'abandon.
Meeke a violemment heurté un rocher et cassé sa suspension dans l'ES3.
Des onze pilotes WRC au départ jeudi de la 85e édition du rallye Monte-Carlo, il n'en reste donc plus que sept en course après seulement cinq spéciales disputées.
"C'était vraiment difficile et glissant", soulignait Neuville à l'issue de l'ES4 entre Aspres-lès-Corps et Chaillol.
"J'ai calé dans une épingle vers la fin mais nous n'avons pas perdu trop de temps", soulignait-il après avoir remporté cette spéciale.
Profitant des difficultés de ses rivaux, le pilote belge dispose notamment d'une avance assez confortable de près d'une minute sur Sébastien Ogier.
Dans l'ES3, celui-ci a commis une erreur, lui coûtant une quarantaine de secondes, et sa Ford Fiesta RS a été poussée par des spectateurs pour repartir.
Le quadruple champion du monde pourra au choix se consoler ou s'inquiéter, en constatant que dans l'ES4, la plus longue de ce 85e Rallye Monte-Carlo, et dans l'ES5, seul Neuville est parvenu à le devancer.
Outre son dauphin au championnat l'an passé, il devra se méfier aussi de son coéquipier chez M-Sport, Ott Tänak, qui a signé le temps scratch de l'ES 3.
Trois autres spéciales (ES6 à ES8) étaient prévues vendredi après-midi, sur la même boucle que le matin, près de Gap, sous un soleil radieux.
