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Samuel Ledoux et Marc Evrard ont rencontré le jeune prodige sur le circuit de Spa-Francorchamps où se déroule tout ce weekend l'Eurorace de Formule 4.
"C’est fou. La première fois que j’ai conduit et vu sur mon tableau de bord 224 km/h, j’étais « wow ». T’as l’impression de conduire une Formule 1! Mais à force on s’habitue", explique-t-il en toute simplicité.
Sa passion lui vient de sa famille, qui l'accompagne dans tous ses déplacements sur les plus beaux circuits d'Europe.
"Mon père est journaliste de sports automobiles donc il m’a habitué à regarder la Formule 1 à la télé. Puis un jour je lui ai dit que je voulais essayer d’une fois passer moi derrière le volant. J’ai fait une fois du karting quand j’avais 3 ans et demi et j’ai accroché directement."
Son papa, Olivier, s'occupe de trouver les sponsors pour permettre à son fils de rouler. Car le sport automobile coûte affreusement cher. "Le plus dur c’est pendant l’hiver de faire l’enveloppe qui est chaque année de plus en plus grande pour pouvoir lui permettre de rouler. Il n’y a pas de secret, c’est 150.000 euros qu’il faut trouver pendant l’hiver. Ça c’est mon job."
S'il arbore la numéro 27 de Gilles Villeneuve, découvert dans un bande-dessinée, c'est à Stoffel Vandoorne, le Belge vainqueur en Formule 4 en 2010 à 18 ans et aujourd'hui seul Belge en Formule 1, que Ugo aimerait ressembler. "Il a réussi à y arriver sans être 'pété de thunes' et ça je pense que c’est vraiment un modèle à suivre. J’aimerais bien devenir le nouveau Stoffel Vandooren."
