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Basket dames: l'après-Dumerc commence en Finlande, en qualif pour l'Euro-2019

L'après-Céline Dumerc commence samedi à Helsinki (16h30) pour l'équipe de France de basket, avec un premier match de qualification pour l'Euro-2019 largement à sa portée contre la Finlande.

"Caps" avait annoncé sa retraite bien à l'avance et la transition se passe en douceur. "Les joueuses s'y étaient préparées. On verra samedi ce que ça donne sur le terrain et sur du plus long terme dans la vie de groupe, mais pour le moment je n'ai pas remarqué de choses très particulières", dit Valérie Garnier.

Pour succéder à Dumerc dans le rôle de capitaine, la sélectionneuse a choisi Endy Miyem, "la plus capée, légitime par son expérience, sa performance sur le terrain, sa fidélité à l'équipe de France et dans sa relation avec les autres joueuses, le staff et l'entraîneur".

Dans le jeu, c'est la jeune Olivia Epoupa qui prendra la mène à la place de Dumerc, dans un groupe qui n'a pas été bouleversé. Gaëlle Skrela est partie aussi mais les Bleues récupèrent leur meilleure intérieur, Sandrine Gruda, qui avait fait l'impasse pour se marier. L'ancienne joueuse d'Ekaterinbourg et de Fenerbahçe vient de reprendre la compétition avec Lyon, le club de Tony Parker, après dix saisons à l'étranger.

"Si elle revient à son meilleur niveau, sa présence, sa dureté, son physique, son efficacité face au cercle, sa puissance, son agressivité peuvent changer la donne", dit l'entraîneur.

Pour le reste on retrouve l'alliage des anciennes (Diandra Tchatchouang, Helena Ciak) et des jeunes (Marine Johannès, Alexia Chartereau), qui avait permis aux Françaises de décrocher l'argent à l'Euro en juin à Prague.

Ni la Finlande ni la Roumanie, que les Françaises affronteront mercredi à Villeneuve-d'Ascq, ne devraient poser de gros problèmes aux Bleues. Seule la Slovénie, au programme de la deuxième "fenêtre" internationale de février, pourra peut-être leur contester la première place du groupe directement qualificative pour l'Euro-2019 qui aura lieu en Serbie et en Lettonie. Les six meilleurs deuxièmes (sur huit groupes), auront aussi un billet.

"On est dans l'inconnu par rapport à la Finlande qu'on ne rencontre pas souvent et qui n'existe pas dans les championnats d'Europe depuis vingt ans. Mais on n'a pas pour habitude de ne pas respecter l'adversaire, donc le travail sera fait", promet Valérie Garnier.

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