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Coach de NBA, un boulot qui devient très stable

Le phénomène est assez rare dans le sport professionnel pour être souligné. Aucune des 30 équipes de la NBA n'a changé de coach durant l'entre-saison. Il faut remonter à la saison 1970-71 pour observer une telle stabilité dans le plus célèbre championnat de basket du monde. A l'époque la Ligue ne comptait que 17 équipes. Mieux, le dernier limogeage remonte au 7 mai 2016 quand Dave Joerger avait été remercié par Memphis et été engagé dans la foulée par Sacramento.

Il est vrai que pas moins de douze nouveaux coaches avaient été engagés en 2016. Pour autant, ils ne sont que trois à avoir gardé leur poste depuis 2011: Gregg Popovich (San Antonio en poste depuis ... 1996), Rick Carlisle (Dallas, depuis 2008) et Erik Spoelstra (Miami, depuis 2008).

Comment expliquer cette nouvelle stabilité dans une profession qui sert le plus souvent de "fusible" en cas de mauvais résultats? L'attitude des propriétaires et des managers généraux a semble-t-il évoluée. Ils ont compris qu'il faut de la continuité pour espérer des résultats. En 2013, malgré 57 victoires en saison régulière, une place en playoffs et un titre de coach de l'année, George Karl avait remercié par Denver. Cette pratique n'est plus à l'ordre du jour.

Les coachs disposent aussi de meilleurs contrats qui les protègent davantage et qui coûtent chers en cas de résiliation. En revanche, il est devenu plus facile de changer les joueurs. On n'hésite pas à rebâtir et à changer les effectifs du tout au tout. Cet été Chicago, Atlanta ou Indiana ont, notamment, décidé d'opérer en ce sens.

Ce sont aussi souvent les managers généraux ou présidents des opérations, plutôt que les entraîneurs, qui perdent leur place en cas de résultats insatisfaisants. Le célèbre Phil Jackson, l'homme aux onze titres NBA comme coach, en a fait l'expérience il y a peu à New York dont il était président depuis mars 2014.

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