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Contrats fédéraux au rugby: Laporte assure qu'il ira "jusqu'au bout"

Le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte a assuré lundi qu'il irait "au bout" de la mise en place des contrats fédéraux malgré l'opposition farouche de la grande majorité des clubs et de la LNR.

"Je suis déterminé, j’irai au bout", a déclaré Laporte sur le site de la FFR.

"Si la LNR dit toujours non à ce que l’on propose ou à ce que l’on demande, alors je ferai sans la LNR. Je suis le président d’une fédération, la FFR, qui donne délégation à une association, la LNR, pour gérer le rugby professionnel. Cette délégation prend fin en 2020", a ajouté l'ancien sélectionneur du XV de France (1999-2007), en guerre ouverte avec la Ligue, opposée comme 12 des 14 clubs de Top 14 à cette réforme.

"Moi, ce que je veux, c’est que tous ensemble, nous œuvrions pour l’intérêt général du rugby français. Et pas seulement pour les intérêts particuliers des clubs. Si certains se foutent du XV de France, tant pis pour eux. Il faut prendre les mesures quand elles s’imposent", a-t-il encore dit.

A travers cette réforme, Laporte souhaite que, d'ici trois ans, une quarantaine d'internationaux soient, pendant six mois au total sur une saison, à disposition du XV de France, contre environ quatre mois et demi actuellement.

"Pour qu’ils forment une véritable équipe, à la manière d’un club, comme l’est aujourd’hui celle d’Irlande", a souligné Laporte en assurant que "quand ils seront avec le XV de France, ils seront payés par la FFR".

Les contrats fédéraux sont au centre de la guerre ouverte entre la FFR et la LNR. Il y a deux semaines, la Fédération avait retoqué les calendriers de Top 14 et Pro D2 proposés par la LNR en subordonnant leur validation à un accord sur les contrats fédéraux.

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