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Emeline et Pierre, deux OVNIS qui pourraient faire briller le VTT belge aux Jeux Olympiques de Paris: "J'aime les conditions extrêmes"

Emeline Detilleux et Pierre de Froidmont. Ces deux noms pourraient bien être prononcés un petit peu plus souvent qu'on ne le pense, en 2024, lors des Jeux Olympiques de Paris. Les deux coureurs belges sont nos fers de lance du VTT. Tous les deux espèrent se qualifier aux JO 2024, eux qui ont déjà disputé les jeux européens en intégrant la sélection cette année.

Leurs parcours sont différents. Emeline Detilleux a découvert le VTT grâce à son frère et n'a plus jamais quitté son vélo. Étudiante en condition physique, la Belge rêve de rejoindre Paris et de vivre, si possible, des courses dans des conditions compliquées. "J'aime bien les passages difficiles, si les conditions sont difficiles avec la météo, c'est bien pour moi. J'aime bien les conditions extrêmes", nous confirme-t-elle, sourire aux lèvres. Elle s'entraîne régulièrement pour tenir les 90 minutes d'une course compliquée, marquée par des passages parfois risqués, notamment en pente. Au milieu de la nature et des bois, Émeline ressent ses meilleures sensations et enchaîne les prouesses, faisant d'elle une sérieuse candidat olympique. 

Certains, d'ailleurs, auraient tendance à freiner dans les descentes. Mais pas elle. "Si on freine, on prend plus de risque. Avec la vitesse, parfois, ça passe mieux, on essaye de freiner le moins possible". Cette discipline lui permet aussi de rester fidèle à sa philosophie de vie. "C'est vraiment dans mes valeurs d'être dans la nature, de profiter de l'endroit, de découvrir des paysages magnifiques". "On a beaucoup de chance de faire notre sport dans ce milieu", embraye Pierre de Froidmont.

Pierre de Froidmont, le numéro un belge de la discipline. S'il a débuté sur route, il a rapidement trouvé son plaisir dans le VTT. Ce dernier n'aimait pas la proximité avec les coureurs dans un peloton. "En VTT, on est tout seul, on est le meneur de ses choix et de ses trajectoires. Cela m'a beaucoup plus plu", a-t-il raconté à Serge Vermeiren. Celui qui a déjà obtenu un podium mondial vise désormais les JO 2024, où il peut sérieusement rêver d'être performant. Pour performer, il dispose d'équipements modernes, notamment d'une selle télescopique, qui s'adapte en fonction des terrains parcourus.

Pour se qualifier, le duo devra décrocher l'un des quatre tickets en jeu, deux chez les hommes, deux chez les femmes. Il faudra terminer dans le top 4, cumulé, des deux épreuves de qualification, qui s'achèveront le 26 mai 2024. 

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