Être pompier, un entrainement de Spartiates au service de la population: "Il y a des gens qui comptent sur nous"

Être en forme physiquement pour être efficace lors des interventions, c’est une priorité pour les pompiers. Le sport occupe une place importante lors de leur formation, mais aussi lors de leurs gardes. 

Léon est pompier à Bruxelles depuis 23 ans et continue d'entretenir sa condition physique. C'est pour lui une obligation. "On ne peut pas craquer parce qu'il y a des gens qui comptent sur nous. C'est là où l'entraînement fait partie inhérente de notre métier."

Parmi les qualités requises pour passer les tests de recrutement des pompiers : avoir de l'endurance, de la force, de la mobilité et surtout un esprit d'équipe. "On veille particulièrement à ce que nos tests soient accessibles à tous et soient le plus représentatif du métier pour pouvoir viser juste et recruter juste", explique Michaël Leclerq, le responsable des tests physiques chez les pompiers de Bruxelles.

Pompier volontaire à Liège, Alice, 23 ans, souhaite rejoindre le corps bruxellois. Pour elle, relever les mêmes défis que les hommes n'est pas un problème. "On fait le même métier donc pour moi c'est normal qu'on ait les mêmes aptitudes physiques. Je ne voudrais pas être traitée différemment parce que je suis une femme. 

Avoir une bonne condition physique est indispensable, mais n'est pas le seul aspect essentiel du métier. Il faut savoir aussi être fort mentalement. "Quand on a une bonne condition physique, on arrive dans un bon état de clarté sur les lieux de l'intervention donc on analyse au mieux la situation et on intervient mieux".

La formation des recrues dure 9 mois et dépasse le cadre sportif. On retrouve aussi "le travail en équipe, des travaux en hauteur, la communication avec les collègues, pas mal de choses sur lesquelles on doit travailler", détaille une des recrues. 

Être pompier, c'est aussi, en cas d'alerte, arrêter la séance de sport et répondre à l'appel à l'aide de la population.