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L'Association des fédérations internationales des sports olympiques d'été (ASOIF) a officiellement critiqué la décision de la fédération internationale d'athlétisme, World Athletics (WA), une de ses membres, d'octroyer une prime de 50.000 dollars à ses 48 champions olympiques cet été à Paris et de récompenser tous les médaillés en athlétisme en 2028 à Los Angeles.
L'ASOIF rappelle qu'elle défend l'autonomie de chaque fédération membre.
"Cependant, lorsqu'une décision d'une FI (fédération internationale) a un impact direct sur les intérêts collectifs des FI olympiques d'été, il est important et juste de discuter de la question en jeu avec les autres fédérations à l'avance". Ce ne fut pas le cas en l'espèce, précise l'ASOIF qui sera présidée par notre compatriote Ingmar De Vos à partir du 1er janvier 2025.
L'ASOIF souligne les préoccupations que l'annonce de World Athletics a suscité.
Elle "porte atteinte aux valeurs de l'Olympisme et au caractère unique des Jeux." D'autre part, "tous les sports ne pourraient pas ou ne devraient pas reproduire cette démarche, même s'ils le voulaient. Le versement de prix dans un environnement multisports va à l'encontre du principe de solidarité, renforce un ensemble de valeurs différentes entre les sports et soulève de nombreuses questions".
Les primes offertes par comités nationaux olympiques (comme le COIB grâce à l'aide de la Loterie nationale) et gouvernements, sont destinés, selon l'ASOIF, à stimuler la fierté nationale et sont appliqués de manière cohérente à tous les sports des Jeux Olympiques.
L'ASOIF estime que les recettes olympiques devraient être investies en priorité dans les questions de développement et d'intégrité.
Elle rappelle que "l'unité et la solidarité entre les membres de l'ASOIF resteront cruciales pour assurer un avenir sain à la gouvernance du sport et au Mouvement olympique dans son ensemble."
