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Six nations: la 4e journée du Tournoi en bref

La 4e journée du Tournoi des six nations, disputée vendredi et samedi, en bref:

LES CHIFFRES

18. En écrasant l'Ecosse (61-21), l'Angleterre n'a pas seulement conservé le titre dans le Tournoi. Elle a aussi surtout égalé le record de victoires consécutives d'une nation majeure, porté à 18 par la Nouvelle-Zélande à l'automne. Une victoire en Irlande et le record tombera. Un défi qui devrait intéresser le XV du Trèfle... qui avait mis fin à la série des All Blacks.

40. L'Angleterre a égalé un autre record: sa plus large victoire face à l'Ecosse. Lors du Tournoi-2001, déjà à Twickenham, il y avait eu le même écart, mais avec nettement moins de points de chaque côté (43-3).

53. Le nombre faramineux de plaquages manqués par l'Italie contre la France. Soit un taux famélique de 66%, contre 93% pour les Français, qui en ont raté 12. Les largesses défensives de la Nazionale ont encore éclaté au grand jour à Rome, où la France s'est imposée 40-18.

LES HOMMES

George North. L'ailier gallois a mis fin aux espoirs de titre irlandais en inscrivant deux essais (19, 43) à Cardiff, dont un premier superbe sur lequel, servi par Leigh Halfpenny, il efface Keith Earls d'un crochet et résiste au plaquage de Simon Zebo. Les Gallois se sont imposés 22-9.

Jonathan Joseph. Le centre anglais a été au premier plan lors de la démonstration face à l'Ecosse en inscrivant un triplé (3, 25, 43). Le joueur de Bath s'est goinfré des intervalles offerts par la défense adverse, pour marquer ou servir son ailier Watson (35).

Louis Picamoles. Surnommé "King Louis" par les Anglais, il a encore montré le chemin à suivre pour le XV de France, comme le prouvent ses statistiques royales: six passes après contact, sept défenseurs battus, 16 ballons portés, mais aussi 15 plaquages. Un volume global énorme.

LES DÉCLARATIONS

"Je me fous de ce que pense la presse, les gens contents qu'on ait perdu, qui disent qu'on n'a pas le niveau. On n'a pas cette mentalité, on essaie avec humilité de changer les choses pour être meilleurs." Sergio Parisse, capitaine courage d'une équipe italienne vaillante mais toujours perdante.

"Il faut être fier d'avoir gagné, c'est ce qu'on était venu chercher. Maintenant on sait que tout le monde est venu gagner ici." L'ouvreur Camille Lopez relativise la performance française à Rome.

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