Accueil Actu

Six nations: la France et l'Angleterre en convalescence

Quatre mois après leur sortie calamiteuse de la Coupe du monde, la France et l'Angleterre ont débuté le Tournoi des six nations par un succès étriqué, respectivement face à l'Italie (23-21) et en Ecosse (15-9) samedi.

Le dernier match de cette première journée opposera l'Irlande au Pays de Galles, dimanche (16h00) à Dublin.

Le coup est passé près... L'Italie a laissé filer l'occasion de décrocher un premier succès en France depuis son entrée dans le Tournoi en 2000 sur la dernière action du match. Le capitaine Sergio Parisse, pas spécialement habitué à l'exercice, a tenté un drop... Qui a largement raté la cible.

Promise à la destruction, la Squadra Azzurra, largement renouvelée depuis la Coupe du monde, a inscrit deux essais, et menait même (18-10, 46e) avant de céder en fin de match.

Portés par les performances de l'ailier Vakatawa, issu du Rugby à 7 et auteur du premier essai du tournoi 2016, et du demi d'ouverture Jules Plisson, les Français, désormais entraînés par Guy Novès, ont étalé une grande fébrilité. Ils ont aussi manqué d'agressivité et de repères, notamment en défense.

Les Bleus ont surtout évité une défaite qui aurait replongé le rugby français dans les interrogations, quatre mois après la déroute (62-13) en quart de finale du Mondial face aux All Blacks.

- Les Anglais forts sur les bases -

Les Anglais eux aussi s'efforcent de digérer "leur" Coupe du monde désastreuse, achevée par une élimination prématurée à l'issue de la phase de poules, après deux défaites face à l'Australie et au Pays de Galles.

Le nouveau sélectionneur, Eddie Jones, a basé son discours sur la fierté, la puissance et le combat.

Des vertus essentielles qui ont permis au XV de la Rose de l'emporter à Murrayfield pour brandir la très symbolique Calcutta Cup, mise en jeu chaque année entre les deux nations. Très réalistes, les Anglais ont inscrit deux essais par le deuxième ligne Kruis et l'ailier Nowell.

Au passage, le XV de la Rose a profité du manque d'imagination des Ecossais, très généreux mais qui se sont obstinément empalés sur la défense adverse.

Victimes de l'arbitrage du Sud-Africain Craig Joubert lors du quart de finale perdu face aux Australiens en octobre, l'Ecosse avait fait souffler un vent de fraîcheur sur la Coupe du monde.

Mais le Tournoi, joué dans des conditions hivernales, requiert avant tout de la puissance et du réalisme. Deux atouts qui manquent singulièrement à l'équipe de Vern Cotter, qui s'est contentée de 3 pénalités de son buteur Greig Laidlaw.

Outre France - Irlande, les rencontres Galles - Ecosse (13 février), et Italie - Angleterre (14 février), figurent au programme de la deuxième journée.

À la une

Sélectionné pour vous