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Six nations: un commisaire du Tournoi va examiner les faits polémiques de France-Galles

Un commissaire à la citation va examiner la suspicion de morsure subie par le Gallois George North et le remplacement du Français Uini Atonio après un protocole commotion controversé, deux faits survenus samedi dans les derniers instants de France-Galles (20-18), a annoncé dimanche l'instance organisatrice du Tournoi des six nations.

Les organisateurs sont "conscients des questions levées par l'évaluation de la blessure à la tête (d'Atonio, ndlr) en fin du match et vont étudier la question".

"Un commissaire à la citation indépendant était présent au match et va revoir tous les incidents relevés de la façon habituelle", ont-ils indiqué.

"Dans la mesure où il veut déposer une citation au sujet de la morsure présumée (ou d'un tout autre incident), parce qu'il considère qu'il y a eu une faute qui méritait un carton rouge, il lui est demandé de le faire sous 48 heures après la fin du match (mais dans certaines conditions, par exemple s'il est incertain de l'identité du joueur concerné, il lui est permis de déposer une citation après la limite des 48 heures)", ont-ils poursuivi.

Après la victoire des Bleus, grâce à un essai à la 80e+20 après un temps additionnel jamais vu de 20 minutes, le sélectionneur intérimaire du pays de Galles, Rob Howley, s'est interrogé sur "l'intégrité" de l'encadrement français.

Il a accusé le staff français d'avoir simulé un protocole commotion pour faire entrer à la 80e minute, alors que Galles menait toujours au score, le pilier titulaire Rabah Slimani à la place d'Atonio, un changement décisif dans la succession de mêlées qui a décidé du sort du match.

L'entraîneur des avants du XV de France Yannick Bru a lui assuré qu'Atonio avait bien été victime d'une commotion cérébrale.

Une autre polémique a éclaté au sujet de la morsure à un bras dont aurait été victime l'ailier gallois George North, une suspicion qui a poussé l'arbitre Wayne Barnes a faire appel à la vidéo après dix minutes de temps supplémentaire, sans qu'il ne prenne de sanction au final.

"Je peux me mordre moi-même", s'est défendu le sélectionneur français Guy Novès après le match, joignant le geste à la parole.

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