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Top 14: la justice donne raison à la Ligue pour les matches reportés

Le tribunal administratif de Versailles a donné raison lundi à la Ligue nationale de rugby (LNR) dans le litige l'opposant à la Fédération française (FFR) quant au report, lié au projet de fusion entre le Stade Français et le Racing 92, de deux matches du Top 14 la saison dernière.

Le 17 mars, la LNR décidait de reporter les rencontres Montpellier-Racing 92 et Castres-Stade français, prévues pour le lendemain et comptant pour la 21e journée du Top 14. La raison: une grève des joueurs du Stade Français, opposés au projet de fusion de leur club avec le rival du Racing 92. Un projet abandonné le surlendemain en raison des trop nombreuses réactions hostiles.

Quelques jours plus tard, ce report était annulé par la FFR. La LNR, présidée par Paul Goze, engageait aussitôt une procédure devant le Conseil d'Etat, qui lui donnait raison en permettant aux matches d'avoir lieu, et la justice admnistrative.

Cette dernière a donc donné gain de cause une seconde fois à la Ligue et a condamné la FFR à lui verser 2.000 euros au titre des frais de justice engagés.

Le tribunal administratif a notamment considéré que "la règlementation et la gestion du championnat de France de rugby professionnel de 1re division relèvent de la seule compétence de la Ligue nationale de rugby".

Il a également relevé qu'aucune réunion de conciliation n'avait pu se tenir entre la FFR et la LNR or, "tout différend entre la Fédération et la Ligue est soumis à une conciliation préalable entre les représentants des deux parties".

Enfin, "la décision" de reporter les matches "a été motivée par +l'intérêt supérieur du rugby+", a précisé le tribunal.

A l'époque, ces rencontres constituaient un gros enjeu dans la course à la qualification pour la phase finale du Top 14, à trois journées du terme de la saison régulière.

Le report des rencontres a finalement préservé "davantage l'équité sportive" puisqu'il a permis "de retenir pour le classement du championnat des résultats sportifs finalement obtenus sur le terrain", a jugé le tribunal.

Cet épisode fut le bras de fer le plus spectaculaire d'une longue liste entre les deux instances dirigeantes du rugby français depuis l'élection de Bernard Laporte à la présidence de la FFR en décembre 2016.

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