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Top 14: le Racing poursuit sa remontée

Revoilà le Racing 92 dans le Top 6. Le champion de France en titre a conservé ses espoirs de qualification en battant difficilement un concurrent direct, Pau (34-32), en lui laissant cependant le point de bonus défensif, dimanche à domicile lors de la 23e journée de Top 14.

C'est à croire que, comme pour leur rival francilien, le Stade Français, les Ciel et Blanc ont été revigorés par la fusion avortée entre les deux clubs.

Ils viennent en effet d'aligner un deuxième succès depuis cet épisode, après celui acquis samedi dernier contre Clermont (27-24), qui leur permet de revenir dans le wagon des six premiers qualifiés, au coude à coude avec Castres, Pau et Toulon (53 pts chacun), pour la première fois depuis la 14e journée, juste avant Noël.

Même si plane au-dessus de leur tête l'épée de Damoclès de leur match reporté face à Montpellier, dont le sort reste en suspens.

Après avoir vécu les pires tourments ces six derniers mois, sur le terrain mais surtout en dehors -- affaire des corticoïdes et de l'higénamine, fuite de Goosen, écarts de Carter et Ali Williams, en plus de l'épisode de la fusion -- leur dynamique semble néanmoins s'être inversée.

Contrairement à celle de la Section, battue pour la troisième fois de suite, mais qui n'aura pas tout perdu dimanche à Colombes (Hauts-de-Seine).

Les Béarnais, privés de deux de leurs pièces maîtresses, les anciens All Blacks Colin Slade et Conrad Smith, et rapidement de leur ouvreur Tom Taylor, remplacé sur blessure dès la 36e minute, ont en effet préservé leur sixième place, privé le Racing du point de bonus offensif qui semblait acquis après la première période (27-8), et récupéré le point de bonus défensif.

- 'Deux points de perdus' -

Ceci grâce à quatre essais inscrits dans les vingt dernières minutes.

Voilà le gros point noir de cet après-midi ensoleillé pour les Ciel et Blanc, qui retrouvaient leur stade Yves-du-Manoir pour la première fois depuis l'épisode du mariage annulé.

"Ce sont deux points de perdus. Et en cas d'égalité finale, (les Palois) seront devant nous aux points terrain. Donc forcément c'est une déception, comptablement et sur le contenu avec deux mi-temps bien différentes" a ainsi estimé l'entraîneur des arrières franciliens Laurent Labit.

Comme face à l'ASM à Lille, après un début de match tonitruant (trois essais dans la première demi-heure), ses joueurs se sont en effet fait très peur en fin de match, alors qu'ils menaient 34 à 8, bonus offensif en poche, à la 52e minute lorsque Henry Chavancy a marqué le quatrième essai des siens.

"Dès que notre machine s'est enrayée et que l'adversaire a repris le contrôle du jeu, on n'a pas eu de ressources mentales pour changer le cours du jeu et revenir à ce qu'on sait bien faire" a ajouté Labit, qui a regretté que le Racing soit alors tombé dans "un hourra rugby" et ait passé son "temps à défendre en voulant gérer".

Le signe d'une équipe encore convalescente, mais cependant bien décidée à conserver son Bouclier de Brennus.

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