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Van Niekerk: "du chemin à faire pour me caler dans la foulée" de Bolt

Le Sud-Africain Wayde Van Niekerk, détenteur du record du monde du 400 m (43.03) depuis la finale des Jeux de Rio, ne se sent pas encore de taille à "(se) caler dans la foulée d'Usain Bolt", retraité après les Mondiaux d'athlétisme de Londres.

Q: Même Bolt vous cite comme un héritier potentiel. Qu'en pensez-vous?

R: "Je sais qu'Usain me respecte pour ce que je fais, ma dextérité sur les distances du 100 au 400 m. J'ai pour ma part un immense respect pour lui. Il mérite qu'on le remercie et qu'on l'honore pour tout ce qu'il a fait pour notre sport. Et puis j'ai d'autres qualités. Il faut aussi de la personnalité. On en a parlé avec Usain. Si je dois être son héritier, ce sera par mes performances, en étant moi-même. Je dois me concentrer d'abord sur mes performances. Alors, prendre la relève de Bolt, c'est encore inimaginable. J'ai du chemin à faire pour me caler dans sa foulée. Tous ses records du monde étaient remarquables. C'était à chaque fois +wouah+. Il nous a inspirés. Même battre son record du monde du 200 m (19.19), ça va être difficile."

Q: Peut-on vous qualifier de +décathlonien du sprint+?

R: "C'est très positif pour moi de courir les trois distances du sprint et ça me sert pour le 400 mètres. C'est un vrai plaisir d'avoir commencé cette saison avec des records personnels sur 100 m (9.94) et 200 m (19.84), et d'établir la meilleure performance mondiale sur 400 m. Mais je n'irai pas plus loin. Hors de moi l'idée de disputer le 800 m (sourire). Non, c'est impossible".

Q: Le tour de piste sous les 43 secondes, c'est pour bientôt?

R: "A Lausanne (où il est rentré en 43 sec 62/100e), quand je me suis mis à fléchir dans la ligne d'arrivée, je n'ai pas ressenti la nécessité de pousser au-delà des 350 mètres. Je me suis dit que je n'avais aucun intérêt, que la saison était longue. Et puis, poussé par (le Botswanais) Isaac Makwala, j'étais parti vite. Descendre sous les 43 secondes, c'est évidemment possible, c'est pourquoi je continue. Mais ça ne se programme pas. Oui je suis en bonne forme. Alors ce sera peut-être demain, à Londres lors des Mondiaux ou l'année prochaine."

Propos recueillis en conférence de presse

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