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World League Hockey - Dames - "Le même constat qu'avec les messieurs en 2010", analyse Bert Wentink

(Belga) Beaucoup de fédérations sportives de Belgique jalousent l'Association Royale Belge de Hockey (ARBH), qui a vu son budget consacré aux équipes nationales plus que doubler en dix ans, alors que bien des ligues, souvent dans dans sports peu médiatisés et structurés, sont contraintes de composer avec des bouts de ficelles pour permettre à leurs meilleurs athlètes de se frotter au top mondial. Bert Wentink, le 'High Performance' manager de l'ARBH analyse les conséquences de la - presque désormais - non qualification des Red Panthers pour les Jeux de Rio au terme de la demi-finale de World League, tenue cette dernière quinzaine dans les installations du Dragons, à Brasschaat.

"Si cela ne change rien en soi par rapport à l'engagement du Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB) vis-à-vis de nos jeunes, le projet Be Gold, dont l'aide est assurée jusqu'en 2022 avec notre fédération, il y aura effectivement des conséquences par rapport à notre équipe dames", a révélé le stratège de la direction sportive de l'ARBH. "Cela ne change rien pour 2015, mais nous devrons trouver de nouveaux moyens financiers pour 2016, puisque Rio nous échappe", a expliqué Wentink, qui compare la situation avec celle qu'ont connue les Red Lions après les JO de Pékin. "En 2009, les messieurs ont aussi connu un coup d'arrêt en manquant leur qualification pour la Coupe du monde de 2010 à New Delhi après leur défaite sur le fil face à l'Argentine, à Quilmes. Comme eux à l'époque, nos dames vont perdre un an. Mais diminuer les moyens serait une erreur, une grosse erreur. Avec toutes les équipes nous connaissons un revers à un moment. Consistance et continuité sont les clés du succès. Mais ici c'est dur parce qu'on rate les Jeux, c'est triste!", a constaté Wentink, qui outre son rôle de directeur technique manie dans l'ombre, sans vouloir l'avouer, quasi toute la communication de l'ARBH. "C'est quelque chose d'obligatoire et dont je m'occupe depuis une dizaine d'années", avoue sans le vouloir Wentink. "Pas ce qui a trait au terrain...", se défend toutefois le Néerlandais, qui en coulisse dresse les lignes conductrices de l'ARBH depuis le début du siècle. Après l'Euro 2015 de Londres, qui pourrait bien être le dernier rendez-vous international de Pascal Kina, à la tête des Panthers depuis 2011, le calendrier des féminines belges apparaîtra bien vide en comparaison avec les derniers mois. "Nous ferons notre évaluation après Londres", a conclu l'homme fort de l'ARBH. "Après cet Euro, nous nous concentrerons pour mettre une équipe en place pour 2017. Nous sommes désormais sûrs d'organiser la demi-finale de World League féminine de 2017 à La Rasante, à Woluwe-Saint-Lambert, et ainsi y jouer en plein Bruxelles notre qualification pour la Coupe du monde de 2018." (Belga)

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