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(Belga) Avec la maigre consolation d'avoir clôturé sur une victoire contre l'Italie (4-2), synonyme d'une septième place finale, en demi-finale de World League de hockey féminin, samedi à Brasschaat, Pascal Kina, le coach des Red Panthers, a préféré déjà se tourner vers l'avenir immédiat.
"Dans dix jours, on se retrouve avec le même groupe pour préparer l'Euro de Londres", a-t-il déclaré une fois donné le coup de sifflet final. "Le but est de partir avec les mêmes joueuses. On va peut-être incorporer une ou deux nouvelles dans les entraînements mais les équipes nationales de jeunes sont sur la brèche fin juillet et il est inutile d'effectuer de grands changements maintenant." Comme pour s'accrocher à ce rêve olympique évanoui en cours de semaine, d'abord contre la Corée du Sud mardi, alors que ses filles tenaient la qualification à 35 secondes de la fin du match, ensuite contre le Japon, battu aux shoot-outs 4-2, Kina établit sa stratégie dans l'espoir d'aller le plus loin possible vers la quête du titre continental, du 21 au 30 août dans la capitale anglaise, désormais seule possibilité pour rejoindre Rio en 2016. "Le plus dur, ce sera déjà le premier match de poules contre l'Espagne", a expliqué le sélectionneur fédéral. "Le vainqueur de ce duel (samedi 22/08 à 11h45, NDLR) sera quasi assuré de disputer les demi-finales croisées et gardera ainsi une possibilité d'atteindre la finale et d'aller aux Jeux." Si le coach des Panthers se dit rester réaliste, il veut néanmoins passer ce message à ses filles que "tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie" et "qu'il faut y croire". "Si les filles ont le même esprit à Londres qu'elles ont eu lors de ce tournoi, il y aura moyen de faire quelque chose..." (Belga)
