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"C'est une course de transition": pour notre expert, un Belge a un gros coup à jouer à la Flèche Brabançonne

La Flèche Brabançonne (1.Pro), mercredi, assurera la transition entre les classiques cyclistes flandriennes et les classiques ardennaises. Le chapitre des Flandriennes refermé avec les victoires des Mathieu van der Poel (dimanche) et Lotte Kopecky (samedi) à Paris-Roubaix, le peloton tourne à présent son regard vers les Ardennaises. Placée entre ces deux séquences, la Flèche brabançonne donne un avant-goût des parcours qui attendra les coureurs et coureuses ces deux prochaines semaines.    

La course masculine se disputera sur 195,2 km entre Louvain et Overijse. Vingt-et-une côtes sont répertoriées sur le parcours, dont les quatre dernières seront grimpées quatre fois: la Hertstraat, la Moskesstraat, la Holstheide et la courbe en S qui mène à l'arrivée. Cette année encore, les pronostics sont difficiles. Mais notre expert et consultant, Maxime Monfort, a son petit quatuor en tête. "Je vois Hirschi, Matthews, Dylan Teuns puis Cosnefroy en outsider", nous confie-t-il. "Ils ont montré des choses ces derniers temps et ont le profil pour gagner, à la fois puncheurs et rapides à l'arrivée", détaille-t-il ensuite.

Côté belge, Dylan Teuns (Israel-Premier Tech) et Quinten Hermans (Alpecin-Deceuninck) ont brillé récemment, respectivement au Tour des Flandres et au Tour du Pays basque. Soudal Quick-Step alignera une équipe jeune avec deux révélations de ce début de saison, William Junior Lecerf et l'Américain Luke Lamperti. Cette course est aussi très tactique et Maxime Monfort s'attend donc à une solide bataille. "Comme clé, il y a le placement, à la première côté pavée du parcours. À partir de là, c'est une course de placement. C'est aussi une course de mouvement, c'est difficile de prédire ce qu'il va se passer comme on le voit dans pas mal de courses. Les équipes savent qu'elles doivent être placées et pouvoir réagir et éventuellement modifier la tactique en fonction des circonstances", analyse-t-il.

Cette épreuve a toujours eu une place un petit peu particulière dans le calendrier, où elle succède aux grandes classiques flandriennes, avant de céder sa place aux classiques ardennaises. "C'est une course de transition, c'est un fait", confirme notre consultant. Le parcours est d'ailleurs idéal pour préparer les grosses échéances à venir. "Ce n'est pas encore aussi dur que ce que l'on verra à l'Amstel Gold Race et à la Flèche Wallonne ou à Liège-Bastogne-Liège. Mais ce seront des côtes plus difficiles que celles qu'ils ont eu jusqu'à présent, comme au Tour des Flandres", conclut Maxime Monfort.

Voilà qui promet un joli spectacle.

 

 

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