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Le GP du Brésil, qui se court dimanche à Sao Paulo, a été interrompu une deuxième fois, durant une vingtaine de minutes, à la fin du 28e tour, à cause de la pluie, alors que cette course peut être déterminante pour le titre mondial des pilotes.
L'épreuve, marquée par une série de sorties de piste en début de course, à cause des conditions météo et de la piste très glissante, avait déjà été neutralisée, puis interrompue une trentaine de minutes au 20e tour, suite à la sortie de piste du Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari).
Le deuxième arrêt, sans raison précise sur la piste, a entraîné les protestations du public, une partie des fans tendant le bras, pouce baissé, comme dans une arène pour une corrida ratée.
La course a repris peu après 18h00 GMT, mais les prévisions météo étaient toujours aussi mauvaises et elle risquait d'être écourtée, la lumière baissant à grande vitesse.
Dimanche, une pluie continue, dès le matin, a détrempé la piste du circuit d'Interlagos, long de 4,3 km. La course devait durer 71 tours, ou deux heures de course maximum, ou quatre heures d'amplitude d'horaire pour l'ensemble de l'épreuve.
Après deux interventions de la voiture de sécurité, la course a été arrêtée, par le drapeau rouge, afin d'évacuer les débris de la Ferrari de Räikkönen qui a percuté le rail de sécurité en pleine ligne droite des stands.
Le départ, prévu dimanche à 14h00 locales (17h00), a été donné avec 10 minutes de retard derrière la voiture de sécurité sans le Français Romain Grosjean, victime d'une sortie de piste lors de son tour de reconnaissance, pour aller se placer sur la 7e place de la grille de départ.
Lewis Hamilton (Mercedes) avait raflé samedi la 60e pole position de sa carrière, maintenant ainsi la pression sur son coéquipier et rival Nico Rosberg qui peut être sacré champion du monde s'il s'impose au Brésil, quelque soit le résultat d'Hamilton derrière lui. Mais si Hamilton gagne, le suspense continuera jusqu'au dernier GP de la saison, le 27 novembre à Abou Dhabi.
