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F1: quels Grands Prix pour Mercedes et pour Ferrari?

"Désormais, il n'y a plus aucun Grand Prix dont nous devons avoir peur": deuxième du GP de Belgique dimanche, dans les basques de Lewis Hamilton, Sebastian Vettel s'affiche très confiant pour la fin de saison de Ferrari. Mais lesquels des huit derniers Grands Prix devraient favoriser la Scuderia ou, au contraire, Mercedes?

. Avantage Ferrari: Singapour, Brésil

"J'imagine que ça sera très serré dans les prochaines courses, abonde Hamilton. Particulièrement dans des endroits comme Singapour, où les appuis aérodynamiques sont importants et où Ferrari fait preuve, d'un très bon rythme." Victorieuse à Melbourne et Monaco, la Scuderia a l'avantage sur les circuits urbains, comme celui de Marina Bay. Vettel s'y est aussi imposé à quatre reprises, contre deux pour Hamilton.

L'issue du Grand Prix du Brésil semble plus incertaine. Le circuit d'Interlagos récompense certes la puissance, apanage des Mercedes, dans ses sections rapides et vallonnées, mais l'agilité des Ferrari sera un point fort dans ses tronçons tortueux, comme en Hongrie.

"Nous avons la meilleure voiture", estime désormais l'Allemand. Force est de reconnaître que la Ferrari brille par sa fiabilité et sa constance, hormis des problèmes de pneumatiques à Silverstone.

. Avantage Mercedes: Italie, Malaisie, Etats-Unis, Mexique

La F1 reprend dès ce week-end en Italie, à Monza, tracé le plus rapide de la saison. Les étapes de Silverstone et de Spa-Francorchamps ont confirmé que les Flèches d'argent ont l'avantage de la puissance, mais Vettel a longtemps inquiété Hamilton en Belgique. "Ferrari a été très forte ici. Il faudra s'attendre à exactement la même chose de leur part à domicile", prévient Toto Wolff, le patron de Mercedes. Jeudi, d'ailleurs, Vettel a dit viser la victoire sur les terres de la Scuderia, après une troisième place en 2016 et une deuxième en 2015.

Avec ses longues lignes droites et ses courbes rapides, le circuit malaisien de Sepang, qui accueille son dernier GP cette année, convient parfaitement sur le papier aux Flèches d'argent. Mais si Hamilton y a décroché la pole position chaque année depuis 2014, il ne s'est imposé ni en 2015 (victoire de Vettel grâce à une stratégie audacieuse) ni en 2016 (abandon sur casse moteur et victoire de Daniel Ricciardo). Mercedes a également subi les caprices de ses pneumatiques à plusieurs reprises cette saison et l'on est en droit de se demander comment ils réagiront à l'humidité ambiante.

Le circuit des Amériques ne devrait pas poser trop de problèmes à Hamilton. En cinq éditions du GP des Etats-Unis à Austin (Texas), le Britannique s'est imposé à quatre reprises (2012, 2014, 2015 et 2016). Vettel, avec Red Bull, a pris la victoire restante.

Depuis le retour du GP du Mexique, sur l'Autodrome des Frères Rodriguez en 2015, Mercedes l'a à chaque fois emporté, avec Nico Rosberg puis Hamilton. Sa partie rapide, avec de longues lignes droites, devrait faire encore une fois les affaires des Flèches d'argent, même si les Ferrari auront pour elles les dernières courbes plus sinueuses.

Wolff le sait, son équipe n'a plus le droit de passer à côté. "Nous devons continuer à pousser, à rendre la voiture plus performante et faire en sorte de donner le maximum de notre potentiel à chaque course", martèle-t-il.

. C'est incertain: Japon, Abou Dhabi

Un ton en dessous en début de saison, Red Bull a gagné en performance au fil des courses. "Ils peuvent devenir une menace", a ainsi admis Wolff. Et pourquoi pas à Suzuka, au Japon, où la météo aléatoire permet souvent de tenter des coups de poker.

Difficile de se prononcer sur l'issue de l'ultime GP de la saison, sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi. Tout dépendra de l'état des forces dans la course aux titres mondiaux avant que les lumières ne s'éteignent pour la dernière fois en 2017.

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