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GP d'Italie: ils sont attendus au tournant

Ceux - et ce - qu'il faudra surveiller pendant le Grand Prix d'Italie, treizième manche de la saison 2017 de Formule 1, disputé dimanche sur le circuit de Monza:

. Bottas n'a pas encore abdiqué

Discrètement mais sûrement, Valtteri Bottas croit toujours au titre. "Avec encore huit courses au calendrier, beaucoup de points restent à prendre", souligne le Finlandais de Mercedes, 3e du classement à 41 points de Vettel et à 34 unités d'Hamilton. "Un simple abandon d'un de mes adversaires directs peut complètement relancer les débats", assure-t-il. Pour l'instant, il profite du fait que Mercedes ne lui impose pas de consignes en faveur de son équipier britannique, ce qui pourrait bien changer d'ici quelques courses. "Bien sûr, à un moment donné, je comprendrais que l'équipe privilégie le championnat en protégeant un de ses pilotes, mais c'est encore trop tôt pour cela", juge Bottas.

. Verstappen, vraiment à bout de nerfs?

A Spa, après son sixième abandon en douze courses, Max Verstappen s'est dit "frustré, déçu, et vraiment mécontent". Pas sur qu'il ait apprécié la boutade osée de son équipier Daniel Ricciardo, 65 points devant au classement alors qu'il a été huit fois devancé en qualifications. Celui-ci dans une métaphore osée a expliqué que les soucis de Verstappen pourraient être liés au fait qu'il soit "jeune et agressif" alors que l'Australien serait plus à l'écoute de sa monoplace, la choyant avec ce qui constitue presque "des préliminaires". Et les excuses présentées en personne par Alain Prost, conseiller spécial de Renault, n'ont certainement pas adouci son courroux. "C'est de la malchance que les défaillances surviennent le dimanche de son côté du garage", a minimisé le patron de Red Bull, Christian Horner. Si Jos Verstappen a mis en garde contre une possible baisse de motivation de son fils, eu égard à ses casses répétées, le fondateur de Red Bull, Dietrich Mateschitz, l'a immédiatement taclé en rappelant que Max n'avait "nul part ou aller". La prolongation pour une saison de Raïkkönen reporte en effet à 2019 une arrivée de Verstappen chez Ferrari, objet de rumeurs insistantes. Le Néerlandais doit donc prendre son mal en patience.

. Alonso, la rumeur Williams

En Belgique, Fernando Alonso a perdu son flegme et semble avoir commis un abandon volontaire, motivé par son raz le bol d'être facilement doublé par plusieurs concurrents. A de nombreuses reprises, le double champion du monde a indiqué qu'il attendrait septembre pour prendre une décision sur son futur, or l'échéance approche sérieusement et ses options demeurent faibles. La dernière indiscrétion l'envoie chez Williams à la place de Felipe Massa. Certes l'écurie basée à Grove n'a pas gagné depuis 2012, mais son moteur Mercedes est bien plus fiable que le souffreteux bloc propulseur d'Honda. Alonso serait un mentor de luxe pour le jeune Lance Stroll, dont le père milliardaire fait la pluie et le beau temps au sein de Williams et qui dispose de la surface financière pour payer son salaire, parmi les trois plus élevés du paddock. Mais Massa, qui avait pourtant pris sa retraite l'an passé avant d'être rappelé suite au transfert de Bottas chez Mercedes, n'est pas forcément disposé à laisser son baquet libre.

. Wehrlein dans la nasse

Pascal Wehrlein était déjà fragilisé par le départ de Monisha Kaltenborn de la tête de Sauber, victime de sa tentative d'allouer moins de moyens à son équipier Marcus Ericcsson. Le partenariat accru avec Ferrari qui fournira un moteur de dernière génération en 2018 à Sauber place le pilote allemand dans une situation encore plus inconfortable, lui qui appartient à la filière Mercedes. L'ombre de Charles Leclerc, issu lui de la filière Ferrari, plane au dessus de lui pour la saison prochaine. Titré en GP3 l'an passé, le pilote monégasque impressionne cette saison en Formule 2, catégorie dont il est le leader. Mais Wehrlein, à la peine depuis plusieurs courses, peut-il espérer un rebond avec sa Sauber sur les portions rapides de Monza?

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