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GP de Monaco: Lewis Hamilton réagit après son immense déception

Nico Rosberg a remporté une victoire totalement inespérée à Monaco, dimanche. Quand la voiture de sécurité est sortie, suite à un accrochage au 64e tour entre Max Verstappen (Toro Rosso) et Romain Grosjean (Lotus), au freinage de Sainte-Dévote, Hamilton était loin devant, intouchable, avec pas loin de 20 secondes d'avance sur Rosberg. A ce moment-là, soit à quinze tours de la fin, Hamilton a été le seul à rentrer au stand, à la demande de son équipe, alors qu'il menait depuis son départ en pole position. Il est ressorti des stands derrière Rosberg et Sebastian Vettel (Ferrari), restés sagement en piste. Et il n'a jamais pu les dépasser, même en pneus super-tendres neufs, quand la course a repris au 70e des 78 tours.


"Il n'y a pas d'excuse"

"Nous avons fait une erreur de maths, en nous basant sur les calculs de nos ordinateurs, et nous avons pensé qu'il fallait faire un arrêt au stand pour nous protéger de Sebastian (Vettel)", a expliqué Wolff dans le paddock. "Il n'y a pas d'excuse, nous avons fait perdre la course à Lewis à cause de cette erreur, en pensant que l'écart était plus important que ce qu'il était. Lewis nous a averti que la température de ses pneus était en train de chuter et qu'il manquait d'adhérence. Nous l'avons fait rentrer pour les changer. Nous aurions dû éviter de prendre ce risque."


"Je me suis engouffré dans la pitlane"

L'erreur du jour est donc venue des stratèges de Mercedes, aux dépens de leur double champion du monde anglais, et personne ne s'est caché. Hamilton, très déçu à l'arrivée et sur le podium, a pris une partie de la responsabilité à son compte. "Ça s'est passé tellement vite, je ne me souviens de rien. J'avais confiance, car je pensais que les autres allaient s'arrêter aussi", a confié Hamilton. "J’étais inquiet qu’ils soient repartis avec les pneus super-tendres. Donc, avec ça à l’esprit, je me suis engouffré dans la pitlane en pensant réellement que les autres avaient déjà fait la même chose (...). C’était une décision collective de rentrer aux stands", a-t-il avoué.

"On gagne ensemble, on perd ensemble", a aussi résumé Hamilton, dépité, après son 76e podium en 154 GP de F1. "L'équipe a été fantastique pendant toute la saison dernière. On va s'asseoir et parler de tout cela tranquillement", a-t-il ajouté.

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