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GP de Singapour: essais libres 1 et 2, Ricciardo et Red Bull candidats à la victoire

Daniel Ricciardo et Red Bull ont clairement fait acte de candidature à la victoire lors du Grand Prix de Singapour, qui aura lieu dimanche, après avoir dominé les deux premières séances d'essais libres vendredi.

L'Australien a établi un nouveau record du circuit (1:40.852), ce qui n'a rien d'étonnant avec la puissance accrue des monoplaces cette saison.

Symbole de la bonne forme des Red Bull, il a devancé lors de la deuxième session, la plus rapide de la journée et la plus riche en enseignements pour les qualifications, son équipier néerlandais Max Verstappen, pas épargné par les problèmes mécaniques en 2017.

L'écurie basée à Milton Keynes (Royaume-Uni) n'a pour l'instant remporté qu'une course cette saison, en juin à Bakou (Azerbaïdjan), grâce à Ricciardo. "Je pense qu'on peut en remporter une autre", a assuré le pilote de 28 ans.

"Nous devenons de plus en plus forts et nous avons bien progressé sur les circuits à forts appuis", comme celui de Marina Bay, souligne l'Australien, qui a fini à chaque fois sur le podium à Singapour depuis 2014.

"Nous avions déjà un très bon rythme lors de la dernière course, alors que le tracé favorisait les faibles appuis", rappelle-t-il au sujet du GP d'Italie, qu'il a brillamment terminé en 4e position après s'être élancé de la 16e place sur la grille.

- 'Dans le match' -

Red Bull avait fait le choix à Monza de changer un maximum d'éléments du moteur de ses deux monoplaces pour amasser les pénalités sur une seule course.

"Ce dimanche devrait réserver des surprises: avec les évolutions apportées à la voiture, on devrait être dans le match", a prédit Ricciardo.

En revanche, les Ferrari, très attendues sur le circuit urbain plutôt sinueux et étroit de Marina Bay, ont déçu.

Durant la deuxième séance, l'Allemand Sebastian Vettel, chaussé de pneus ultra-tendres, a échoué dans sa seconde tentative d'établir un temps rapide en heurtant le mur à la sortie du virage N.10, après avoir été gêné par un concurrent lors de la première.

"Globalement, cela a été une journée difficile pour nous et on ne s'attendait pas à ce qu'aussi peu de choses fonctionnent", a reconnu l'autre pilote de la Scuderia, Kimi Räikkönen.

"Il y a beaucoup de boulot mais on n'est que vendredi et je suis persuadé qu'on peut s'améliorer", a confié le Finlandais.

Prête à souffrir à Singapour, Mercedes ne semble pas nourrir trop d'inquiétudes, à l'image d'un Lewis Hamilton 3e temps à 7/10 de Ricciardo.

- Mini big bang -

Contrairement au leader du Championnat, Valtteri Bottas a eu un peu plus de difficultés. "J'ai eu du mal avec l'adhérence en général et avec l'équilibre de la voiture", a indiqué l'autre Finlandais du plateau.

Les Red Bull devront évidemment se méfier puisque les Flèches d'argent, qui ont signé dix pole positions lors des treize premières courses, en ont sans doute gardé sous le capot pour les qualifications.

La journée a été marquée par le mini big bang, certes attendu, qui a secoué le paddock avec l'annonce que Renault allait fournir l'an prochain son moteur à McLaren alors que Honda deviendra le nouveau motoriste de Toro Rosso, qui laisse partir Carlos Sainz Jr chez l'écurie française.

Jolyon Palmer a paru perturbé par l'annonce de sa future éviction au profit de l'Espagnol.

Le Britannique, qui n'a pas inscrit le moindre point en 2017, a endommagé un de ses essieux et terminé à une seconde 3/10 de son équipier Nico Hülkenberg, qui compte 34 unités au Championnat.

Plusieurs autres pilotes se sont frottés aux limites du circuit lors des deux séances, à l'instar de Hülkenberg, duFrançais Romain Grosjean (Haas), du Canadien Lance Stroll (Williams) ou du Mexicain Sergio Pérez (Force India).

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