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GP du Mexique: Mercedes et Ferrari récusent les accusations d'Ecclestone

Mercedes et Ferrari ont récusé, en marge du GP du Mexique, les accusations de Bernie Ecclestone, qui a assuré que l'équipe italienne avait reçu le soutien cette saison de sa rivale, et révélé avoir lui-même aidé Ferrari, notamment à la fin des années 1990.

Dans une interview parue jeudi dans le quotidien italien La Repubblicca, l'ancien boss de la Formule 1 a affirmé que Mercedes avait donné des informations à l'écurie de Maranello sur son moteur avant le début de la saison en cours afin que le 3e du championnat constructeurs en 2016, soit plus performant.

"Gagner un titre en luttant contre la Scuderia sera toujours plus prestigieux", a-t-il souligné.

Par ailleurs, dans le même entretien, Ecclestone a expliqué qu'avec l'ex-patron de la FIA entre 1993 et 2009, son compatriote Max Mosley, il avait donné des coups de pouce répétés à la Scuderia.

Selon lui, "aider Ferrari a toujours été la chose la plus intelligente à faire", et ce soutien était réalisé "via la réglementation technique".

"Les écuries sont importantes pour la F1, mais surtout Ferrari. C'est pourquoi, au fil des années, bien des choses ont été faites qui ont aidé Maranello à gagner", a-t-il asséné.

"Je pense que c'est ce qu'on appelle de pures foutaises", a réagi dimanche le président de Ferrari, Sergio Marchionne. "Bernie devrait être très reconnaissant que Ferrari l'ait aidé à rendre la F1 aussi lucrative financièrement qu'elle l'a été pour son usage personnel", a-t-il déclaré.

"J'ai appelé Bernie pour lui souhaiter un bon 92e anniversaire", a indiqué de son côté samedi un Toto Wolff, directeur de Mercedes, très caustique car le Britannique a seulement soufflé ses 87 bougies ce week-end.

"Il est la seule personne que je connaisse qui arrive à dégoupiller une grenade à main et à lui faire traverser l'Atlantique pour qu'elle atterrisse dans le paddock", a plaisanté le boss de Mercedes au sujet de l'ancien grand argentier de la F1, coutumier des déclarations fracassantes.

Évincé en début d'année par les nouveaux propriétaires de la discipline, Ecclestone, qui a déploré il y a quinze jours ne plus être "le bienvenu" sur les courses, n'a pas mâché ses mots auprès de La Repubblicca sur ce qu'il pense de leur gestion.

"J’ai créé un restaurant cinq étoiles et ils en ont fait un McDonald", a-t-il asséné.

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