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Le père de Jules Bianchi livre un témoignage très émouvant deux ans après le décès de son fils: "On me cache quelque chose" (vidéo)

Le grand cirque de la F1 se rend au Japon ce week-end pour le Grand Prix de Suzuka. Un tracé sur lequel le pilote français Jules Bianchi a perdu la vie suite à un accident peu commun, la monoplace du regretté Bianchi heurtant une grue qui était en train de dégager la F1 d'Adrian Sutil.

Deux ans après ce triste épisode, Philippe Bianchi, le père de Jules, s'est confié au micro de 19h30 sport sur Canal+. Un entretien émouvant lors duquel il a rappelé qu'il y avaitq uelque chose d'"étrange" dans l'accident dont a été victime son fils, et que la FIA ne luia vait pas fourni tous les éléments qu'il aurait souhaité analyser.

"Je pense que ce n’est pas un accident normal, donc nous aussi on se doit que Jules ne soit pas sali dans cet accident parce qu’il n’a pas de responsabilité là-dedans. Et on veut également que ça n’arrive plus. Parce qu’il y a des pilotes qui aujourd’hui roulent et que c’est important pour tout le monde je pense de savoir exactement ce qui s’est passé. Ce n’est bon pour personne de partir dans une guerre longue et que je pense inutile pour tout le monde. Et la seule chose c’est qu’on veut juste que la mort de Jules soit respectée".

Est-ce que vous avez l’impression qu’aujourd’hui on vous cache quelque chose ?

"Moi j’ai l’impression qu’on me cache quelque chose : on a demandé un certain temps les images de la caméra embarquée de Jules par exemple, les images officielles de la FOM, pour comprendre ce qu’il s’était passé et on n’a jamais réussi à avoir les images. Bien évidemment la toute petite enquête qui a été faite n’est pas suffisante".

Pour rappel, des avocats anglais mandatés par la famille de Jules Bianchi ont adressé une "demande de reconnaissance de responsabilité" à son écurie et aux dirigeants de la Formule 1 en mai 2016.

Ces lettres "invitent" Marussia, en faillite puis rachetée début 2015 et rebaptisée Manor Racing, la FIA et le F1 Group, qui chapeaute la société Formula One Management (FOM) dirigée par Bernie Ecclestone, "à accepter que des erreurs ont été commises" dans "l'organisation de cette course qui a eu lieu dans des conditions dangereuses pendant la saison des typhons au Japon", précise le communiqué de Stewarts Law.

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