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Voici ce qui risque de changer en F1

La Formule 1, dont le nouveau propriétaire Liberty Media cherche à conquérir de nouveaux publics, envisage d'organiser plus de courses en ville et de découper la saison en trois tiers, en Asie, en Europe et en Amérique, a détaillé à l'AFP le directeur des opérations commerciales, Sean Bratches, en déplacement à Shanghai.

"Nous irons dans des villes emblématiques, où nous avons une large base de fans, particulièrement de nouveaux fans potentiels", a-t-il précisé. "Du point de vue des fans, le décor de ces centres-villes peut créer des images de télévision et des photos percutantes".

"Je passe beaucoup de temps à prendre contact avec des villes - plutôt que de réagir uniquement aux propositions qui nous sont faites - et je pense qu'à terme nous organiserons plus de courses en ville que ce que l'on a vu jusque-là", a poursuivi Bratches.

Contrairement à ce qui se fait actuellement, le calendrier des courses prévoyant des allers-retours entre les continents, la saison pourrait à l'avenir être découpée par aires géographiques, ce qui bénéficierait aux fans, aux sponsors, aux équipes et aux organisateurs, a-t-il estimé.

"Nous voulons une répartition équilibrée des courses à travers les régions et un peu plus d'équilibre entre circuits traditionnels et circuits urbains (actuellement Melbourne, Monaco, Montréal, Bakou et Singapour, ndlr)".

Les nouveaux propriétaires de la F1 envisagent de porter à 25 le nombre annuel de courses, contre vingt cette saison, et d'en faire varier les formats, autour du triptyque essais libres (trois séances) - qualifications - course répartis sur trois jours.

Vers plus de GP en ville

Deux Grand Prix supplémentaires pourraient ainsi être organisés dans des villes asiatiques - le continent abritant une importante réserve de fans -, alors que l'Inde, la Corée du Sud et la Malaisie ont renoncé dans les cinq dernières années. Des discussions sont en cours, a assuré Bratches, sans donner plus de détails.

Un accord de principe pour pérenniser le Grand Prix de Chine à compter de la saison prochaine, qui devrait être officialisé "d'ici la fin du mois prochain", a également été conclu, a-t-il fait savoir.

Dans la première version du calendrier 2018, diffusée en juin, ce GP, disputé à Shanghai, comme celui de Singapour, portaient la mention provisoire, laissant penser qu'ils pourraient ne pas avoir lieu.

Des discussions sont également en cours pour prolonger le contrat qui lie la F1 et Singapour.

Le groupe américain Liberty Media a acquis les droits commerciaux de la discipline en janvier - une transaction estimée à près de huit milliards de dollars (7 milliards d'euros) -, après quatre décennies de règne sans partage du Britannique Bernie Ecclestone.

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