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Blessé depuis quelques semaines, globalement dans un gros creux au niveau de sa carrière de tennisman professionnel, l'ancien N.1 mondial Novak Djokovic a du temps pour d'autres projets.
Le joueur de 30 ans a décidé dernièrement d'ouvrir un genre de resto du cœur en Serbie, son pays. "L'argent n'est pas un problème pour moi. J'en ai gagné assez pour nourrir toute la Serbie. Je pense qu'ils le méritent après le soutien que j'ai reçu de leur part", explique le tennisman dans un communiqué.
En 2016, il était le détenteur du record des gains sur le circuit avec plus de 100 millions de dollars. Vu le retour en fanfare de Federer cette année, la donne a peut-être changé. Quoi qu'il en soit, hors contrat publicitaire et autres revenus, il a largement les moyens, en effet.
Ce restaurant serait le troisième établissement ouvert par Djoko, mais le premier tourné vers les plus précaires. Le Serbe a déjà ouvert un restaurant à Belgrade en 2009, et en 2016, il a inauguré un restaurant vegan à Monaco, où il réside avec sa famille.
"Grâce à ma famille, j'ai toujours aimé la nourriture (Djokovic a passé son enfance entre la capitale serbe et la petite station de ski de Kopaonik, où son père tenait le restaurant familial, non loin d'un court de tennis, NDLR). Mais en tant que sportif, c'est devenu plus que ça. C'est devenu le carburant qui détermine comment je joue, comment je récupère, mon attitude sur le court... De toutes les choses que j'ai expérimentées dans ma vie, l'alimentation est celle qui m'a le plus changé", précise Djokovic, qui attribue souvent ses succès sportifs à son régime alimentaire très spécifique (il évite le gluten depuis de longues années, par exemple).
