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Jo-Wilfried Tsonga: "Une sacrée libération"

Jo-Wilfried Tsonga a vécu "une sacrée libération" en offrant le point de la victoire à la France face à la Serbie, dimanche à Villeneuve-d'Ascq, et veut maintenant "être là et à fond" pour la finale de Coupe Davis fin novembre.

Q: Il y a avait un point à prendre et vous avez pris vos responsabilités...

R: "Je suis très content pour le groupe. On a fait ce qu'il fallait. C'est le plus important. C'était une sacrée libération de terminer sur ce troisième simple, pour moi, pour l'équipe et pour tous les gens venus nous soutenir. Il y avait plus 18.000 personnes, cela nous montre qu'il y a de l'engouement derrière le tennis en France. C'est super. Je me suis régalé aujourd'hui, d'autant plus qu'en face j'avais un joueur qui jouait vraiment bien. J'ai dû évoluer à un niveau assez élevé pendant 2h30 ou 3h00, donc personnellement, cela me ramène à des choses très positives. J'ai gagné mais cela reste le travail de tout un groupe. Beaucoup de joueurs sont intervenus dans cette campagne."

Q: Vous étiez blessé lors de la finale de 2010, diminué lors de celle de 2014. Dans quel état d'esprit allez-vous préparer celle-ci ?

R: "J'ai envie d'être là et à fond. Il y a encore un peu de temps avant cela. Il y aura une sélection. J'espère en faire partie et je vais tout faire pour bien me préparer. Clairement, cette finale comptera avant toute chose. Le Masters, pour l'instant j'en suis loin. Ce que j'ai en tête, c'est de continuer à augmenter mon niveau de jeu jusqu'à cette finale. Si je suis sur le terrain, j'aurais envie de tout donner pour les gens qui me suivent et qui aiment le tennis."

Q: Vous aviez envisagé de faire une croix sur cette campagne avant de vous raviser. Vous vous dites là que cela vaut le coup ?

R: "Cela a toujours valu le coup. C'est juste que je n'étais pas certain en fin d'année dernière d'être à la hauteur de l'événement. Pour jouer en Coupe Davis, il faut être au top. Et j'allais vivre des événements exceptionnels personnellement avec la naissance de mon bout de chou. J'avais envie de vivre cela pleinement. Je ne voulais pas "galvauder" des matches en Coupe Davis parce que je n'étais pas assez préparé. Je préférais laisser les gars, qui allaient eux pouvoir bien se préparer, jouer la compétition. Après la naissance de mon petit, cela a été très difficile sur le circuit. J'ai beaucoup travaillé pour revenir. Et je me suis rendu compte que j'allais pouvoir assurer, que j'aurais aussi la capacité de m'adapter à mon rôle de papa. J'ai postulé et j'ai été pris. Maintenant on est en finale et je suis très heureux."

Propos recueillis en conférence de presse

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