Accueil Actu

Tennis: reprise poussive pour Andy Murray, à Monte-Carlo

Après plus d'un mois d'absence, Andy Murray a renoué avec la compétition par un succès poussif face à l'attaquant Gilles Muller, mercredi sur la terre battue de Monte-Carlo où Rafael Nadal entamait sa quête de la "Decima".

Pendant près de deux heures, le N.1 mondial s'est escrimé sur le court Rainier III, surplombant la mer, pour finalement l'emporter en deux sets (7-5, 7-5).

L'Ecossais n'avait plus joué depuis sa défaite d'entrée à Indian Wells face au Canadien Vasek Pospisil, le 12 mars, pour cause de coude droit douloureux. Il manquait forcément de rythme et a même dû sauver deux balles de set dans la première manche face à un serveur-volleyeur accrocheur.

Sur le papier, le Luxembourgeois et son jeu à l'ancienne ne faisaient pas le poids contre le champion de Wimbledon (2016 et 2013) et de l'US Open (2012), devenu l'un des tout meilleurs joueurs sur l'ocre, comme sa présence en finale à Roland-Garros l'an passé l'a démontré.

Mais outre ses pépins physiques, Murray est loin d'avoir évolué cette année au fabuleux niveau qui lui avait permis de chiper le fauteuil de roi de l'ATP à Novak Djokovic fin 2016, si ce n'est peut-être à Dubaï (titre début mars).

A Monte-Carlo, où il n'était pas sûr de s'engager, le Britannique veut surtout se refaire une santé et retrouver confiance. Cette entrée en matière lui aura au moins permis de se rassurer sur sa condition physique et sa solidité dans les moments cruciaux, à défaut d'en dire plus sur ses chances d'être sacré pour la première fois près du Rocher.

Après Muller, dominé pour la sixième fois en autant de duels, l'Ecossais devra sans doute élever son niveau de jeu au prochain tour. Car ce sera contre un joueur plus dangereux sur terre: l'Espagnol Albert Ramos, quart de finaliste à Roland-Garros et titré à Bastad l'an passé.

Le Catalan n'a pas eu à puiser dans ses réserves contre l'Argentin Carlos Berlocq (6-2, 6-2) et sera frais.

- Plus que deux Français -

Le lauréat de l'édition 2014 Stan Wawrinka a lui dû batailler plus longuement sous le soleil pour se sortir du piège tendu par le Tchèque Jiri Vesely (6-2, 4-6, 6-2), bourreau de Djokovic au deuxième tour l'an passé.

Alors qu'un autre Tchèque, Tomas Berdych, finaliste en 2015, a vaincu la résistance du vétéran allemand Tommy Haas, 39 ans, en trois sets (3-6, 6-1, 6-4), Nadal débutait, lui, sa quête vers un dixième trophée conte le Britannique Kyle Edmund.

Après l'élimination au deuxième tour de Jérémy Chardy, impuissant contre le Croate Marin Cilic (6-3, 6-0), il ne restait que deux représentants français: Adrian Mannarino, déjà qualifié pour les huitièmes de finale, et Lucas Pouille qui le croisera s'il domine l'Italien Paolo Lorenzi dans l'après-midi.

À la une

Sélectionné pour vous