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Tennis: Tsonga-Pouille, finale rêvée à Vienne, à un mois de la Coupe Davis

Jo-Wilfried Tsonga et Lucas Pouille ont choisi le meilleur moment pour briller: en se qualifiant samedi pour la finale du tournoi de Vienne, les deux Français s'offrent une belle fin de saison qui les place en position de force à quatre semaines de la finale de Coupe Davis contre la Belgique.

Probablement partenaires - et même titulaires ? - sous le maillot Bleu du 24 au 26 novembre à Villeneuve d'Ascq, le Manceau et le Nordiste seront au préalable adversaires, dimanche en terre autrichienne.

"Ça va être particulier, parce qu'il représente la nouvelle génération", s'est amusé Tsonga, 32 ans. "Je ne vais pas dire que je suis le vieux, mais je suis de la génération plus ancienne."

Le 15e mondial a été souverain dans les moments importants de sa demi-finale contre l'Allemand Philipp Kohlschreiber (34e), battu 7-6 (7/4), 7-5 samedi en demie.

Un peu plus tôt, Pouille, 23 ans, avait battu le puissant Britannique Kyle Edmund, 63e mondial, 6-7 (7/9), 6-4, 6-3, en se montrant un peu plus irrégulier -- à l'image de sa saison -- mais en élevant son niveau de jeu au fil du match.

- 'Seul le vainqueur compte' -

Il va disputer sa 4e finale cette année, la 6e de sa carrière (trois titres). Preuve de sa polyvalence, il va tenter d'ajouter un titre sur dur après s'être imposé à Budapest sur terre battue en avril et à Stuttgart sur gazon en juin.

"Ça a été dur ces deux derniers mois, donc je suis vraiment heureux de la manière dont je joue. C'est toujours bon d'être présent en fin de semaine, donc on va essayer de terminer avec une victoire", a lancé le Nordiste.

Pour Tsonga, les statistiques sont encore plus parlantes: déjà vainqueur de quatre tournois cette saison, dont Anvers la semaine dernière, un succès dimanche lui permettrait de se rapprocher d'une place qualificative pour le Masters de fin d'année.

Parmi les quatre trophées du Manceau en 2017, il y a celui de Marseille en février dernier. Son adversaire de l'époque pour le titre ? Lucas Pouille, déjà. Il s'agissait de la dernière finale franco-française en date sur le circuit, et Tsonga s'était imposé en deux sets, 6-4, 6-4.

"Je joue bien et je produis du bon tennis. Je suis ravi de mon niveau cette semaine. Et demain c'est la finale et seul le vainqueur compte", a réagi "Jo", qui réussit bien à Vienne, tournoi qu'il a remporté en 2011 et où il était déjà arrivé en finale l'an dernier, battu par Andy Murray.

Il a cette fois éliminé Kohlschreiber, un adversaire qu'il apprécie tout particulièrement: il a battu l'Allemand à 11 reprises et ne s'est incliné face à lui qu'une seule fois.

Pouille s'est fait peur en abandonnant le premier set contre Edmund, alors qu'il était pourtant idéalement parti dans le jeu décisif, où il menait 4-0. Mais il est parvenu à serrer le jeu dans les deux manches suivantes pour s'imposer.

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