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Tennis: Tsonga tombe à Paris-Bercy et dit adieu au Masters

Jo-Wilfried Tsonga a dit adieu au Masters: sa défaite face à Julien Benneteau 2-6, 7-6 (7/4), 6-2 dès son entrée en lice au Masters 1000 de Paris-Bercy mercredi lui a enlevé toute chance de qualification pour le prestigieux tournoi de fin de saison.

. Tsonga n'avait 'plus grand-chose en réserve'

Une défaite sèche (6-1, 6-4) face à Lucas Pouille, dimanche à Vienne, suivie d'une élimination dès le deuxième tour à Paris : à trois semaines de la finale de la Coupe Davis contre la Belgique, à Lille (24-26 novembre), Tsonga (15e) ne rassure pas.

Le Manceau de 32 ans a invoqué la fatigue accumulée pour expliquer sa contre-performance du jour, lui qui vient d'enchaîner trois tournois en trois semaines (titre à Anvers, finale à Vienne avant Paris).

"J'ai mis tout ce que j'avais dans la bataille mais je n'avais plus grand-chose en réserve", a-t-il reconnu.

"Dans le premier set, je ne rentre pas dans des échanges de 150 frappes, j'essaie d'être efficace", a-t-il ajouté. "J'ai essayé de jouer mon va-tout mais il en manquait sérieusement."

Le N.1 français - qui pourrait être dépossédé de ce statut si Pouille atteint les quarts de finale - ne regrette pas pour autant d'avoir beaucoup joué dernièrement.

"Si je voulais me donner une mini chance pour le Masters, il fallait aller jouer à Anvers, à Vienne", a-t-il souligné.

"Ca m'a redonné un peu confiance. Gagner des matches aura été bénéfique et va forcément m'aider pour la suite", a-t-il estimé.

On sait déjà que Bercy couronnera un nouveau roi dimanche : Tsonga (titré en 2008) hors jeu, plus aucun ancien vainqueur n'est en lice.

La dernière édition de Benneteau connaîtra elle au moins un nouvel épisode.

"Ca fait plaisir d'avoir encore ça dans la raquette, dans les jambes, s'est félicité le vétéran de 35 ans. Pour mon dernier Bercy, arriver à renverser le truc après un set et demi mauvais, me donner l'opportunité de jouer un match de plus, c'est génial !"

Ce sera contre le Belge David Goffin (10e), tombeur du Français Adrian Mannarino (6-2, 2-6, 6-3) et qui n'est plus qu'à une victoire du Masters (12-19 novembre à Londres).

. Pouille, la dernière cartouche française

Les espoirs de Tsonga douchés, la dernière chance de présence française (en simple) dans la capitale britannique s'appelle Lucas Pouille. A la faveur des éliminations successives des autres prétendants (Carreño, Querrey, Anderson...), le Nordiste de 23 ans, à la lutte notamment avec l'Argentin Juan Martin del Potro, a son destin entre les mains : il s'offrira une des deux dernières places vacantes s'il soulève le trophée dimanche.

Mercredi, Pouille a connu une entrée en matière convaincante contre l'Espagnol Feliciano Lopez, écarté 6-3, 6-4 en moins d'une heure, une performance "dans la lignée" de sa belle semaine viennoise.

"Ca a été un match complet du début à la fin", a résumé le 18e mondial, qui affrontera l'Américain Jack Sock (22e) en huitièmes de finale.

Le parcours de Richard Gasquet, face au Bulgare Grigor Dimitrov (6-4, 6-4), et de Jérémy Chardy, contre l'Espagnol Roberto Bautista (6-4, 6-1), s'est lui arrêté au deuxième tour.

. Nadal assure

Il lui suffisait d'une victoire à Paris pour s'assurer de finir l'année N.1 mondial : Rafael Nadal n'a pas laissé passer l'occasion face au jeune espoir sud-coréen Chung-Hyeon (7-5, 6-3). L'Espagnol ne peut plus être rejoint par Roger Federer, forfait de dernière minute à Paris, quels que soient les résultats du Masters mi-novembre, dernière épreuve de l'année.

A 31 ans, Nadal termine la saison au sommet de la hiérarchie pour la quatrième fois après 2008, 2010 et 2013. C'est moins que Sampras (six fois) et Federer (cinq) mais il devient le premier trentenaire à y parvenir.

Cette récompense couronne un retour fracassant au plus haut niveau. Blessé au poignet, en panne de confiance en 2015 et 2016, "Rafa" a signé une saison 2017 exceptionnelle, marquée par la "decima" à Roland-Garros et son seizième sacre en Grand Chelem, à l'US Open.

"C'était impossible à imaginer après les moments difficiles que j'ai connus", a-t-il savouré.

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