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Wimbledon: David Goffin comparé à... une pizza par son coach

C'est un fameux défi qui attend David Goffin lundi à Wimbledon avec un huitième de finale contre Stan Wawrinka (ATP 4). Une montagne même, pourrait-on dire. Après deux adversaires classés hors du Top 100, et un autre ne figurant pas dans le Top 50, le Liégeois rencontre un joueur du Top 5 à l'ATP, qui plus est lauréat de deux Grand Chelems. "Wawrinka est un grand champion. Le but sera d'essayer de le faire sortir de ses schémas de jeu pour parvenir à le déstabiliser", a confié Thierry Van Cleemput, le coach du n°1 belge.

David Goffin n'a battu qu'un seul joueur du Top 10 jusqu'ici dans sa carrière. C'était le Canadien Milos Raonic, en quart de finale à Bâle l'an dernier. Et il s'est déjà incliné deux fois contre Stan Wawrinka. Cela dit, dans la forme qu'il affiche, avec une finale disputée récemment sur gazon, à Rosmalen, et trois matches gagnés avec brio à Wimbledon, il aurait tort de ne pas croire en ses chances. "David dit qu'il n'a rien à perdre, mais il voudra bien faire. Il y aura de la pression, mais c'est normal, car sans pression il n'y a pas de performance. L'important sera de se mettre les bons objectifs, des objectifs d'intention, des objectifs de jeu, plus que des objectifs de résultat. Il faut rester ambitieux, mais tout en ayant la tête sur les épaules. Wawrinka a un cv impressionnant. Il est le grandissime favori. Plus qu'à gagner ou perdre, David devra surtout penser à bien jouer au tennis pour parvenir à donner le meilleur de lui-même".

"Pour grimper, il faut être exigeant sur tous les aspects"

Thierry Van Cleemput est, en tout cas, très satisfait de l'évolution que David Goffin connaît actuellement. En se hissant en huitième de finale à Wimbledon, le Liégeois a franchi un nouveau cap. Le coach du n°1 belge a d'ailleurs une comparaison originale au moment d'expliquer les progrès réalisés. "Globalement, c'est surtout mentalement que David a progressé. Il s'accroche plus. Il est plus serein. Excusez-moi, c'est comme une pizza", sourit-il. "Si la tomate est bonne, les anchois sont bons, la pâte est bonne, cela ne fait pas une bonne pizza pour autant. Il faut encore que l'ensemble prenne. Pour grimper, il faut être exigeant sur tous les aspects, de la technique, du physique et de la tactique".

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