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(Belga) Yanina Wickmayer (WTA 88) a quitté Wimbledon en larmes mercredi après une défaite au premier tour contre la jeune Russe Elizaveta Kulichkova (WTA 109). Sur le court n°11, la longiligne Anversoise, 25 ans, s'est inclinée 3-6, 7-6 (8/6) et 10-8 au terme d'un thriller de 2h19 disputé sur deux jours au cours duquel elle a hérité d'une balle de match à 7-6 dans le tie-break de la deuxième manche. "J'ai donné tout ce que j'avais, mais elle n'a rien lâché', confia-t-elle. "Oui, c'est cruel".
La rencontre entre Yanina Wickmayer et Elizaveta Kulichkova avait débuté mardi soir mais avait été interrompue par l'obscurité après que la n°2 belge avait eu toutes les cartes en main pour l'emporter. Mercredi après-midi, en revanche, ce ne fut plus la même histoire. La Russe, 19 ans, pour qui il s'agissait du premier tournoi du Grand Chelem, se montra nettement plus solide pour mener 4-2 puis faire rompre l'Anversoise à 8-8. "Je pensais qu'elle craquerait nerveusement, mais elle est restée forte pour m'empêcher de développer mon jeu. C'est comme ça avec les jeunes. Elles n'ont peur de rien et elles lâchent tous leurs coups", expliqua Wickmayer. "La seule chose que je peux me reprocher, c'est cette double faute que je frappe sur la balle de break à 8-8. Pour le reste, j'ai le sentiment que je ne pouvais pas faire plus. Sur la balle de match, dans le tie-break, elle a bien servi puis frappé un grand coup gagnant avec son revers". En attendant il s'agit d'une déception de plus pour Yanina Wickmayer qui ne parvient pas à confirmer ses belles disposition affichées à l'Australian Open, en janvier, où elle avait atteint les huitièmes de finale. La native de Lierre semblait même complètement perdue après le match alors qu'elle avait dû faire appel à Carl Maes pour remplacer au pied levé son coach Michel Bouhoulle, parti à l'étranger. "C'est dur de perdre ainsi, après être passée si près de la victoire. La suite? Je n'en ai aucune idée. Je vais rentrer à la maison et ne pas penser au tennis pendant un petit temps". La n°2 belge ajouta même au micro de la RTBF: "vous pouvez avoir mes raquettes..." (Belga)
