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Bretagne Classic Ouest-France: plateau copieux pour final incertain

En dépit de l'absence de Peter Sagan et de la concurrence de la Vuelta, la Bretagne Classic Ouest-France offrira cette année encore un plateau relevé sur un parcours de 241 km qui promet dimanche une course dynamique et incertaine.

Avec cette deuxième édition, la Bretagne Classic, version course en ligne et héritière du Grand-Prix de Plouay qui se courait en circuit, veut confirmer son changement de braquet.

Figurant parmi les cinq épreuves estampillées UCI World Tour organisées en France - avec Paris-Nice, Paris-Roubaix, le Critérium du Dauphiné et le Tour de France - cette course, longtemps considérée comme une sorte de super-critérium d'après-Tour de France, espère s'imposer comme une classique à part entière.

La simultanéité du Tour d'Espagne a privé la course de coureurs de renom tels que Chris Froome, Fabio Aru, Romain Bardet ou surtout le local de l'étape Warren Barguil.

Mais le plateau reste dense et de haut niveau.

On pense évidemment au Belge Greg Van Avermaet (BMC), leader du classement WorldTour et qui tentera de profiter de l'absence de son dauphin slovaque, Peter Sagan, qui fait l'impasse cette année, pour creuser l'écart.

"Le final est assez compliqué mais la condition est au rendez-vous. Ce serait bien de finir dans le top 10", a-t-il récemment déclaré lors d'une conférence de presse.

- Tricolores forcément ambitieux -

Le peloton devra en effet gravir deux fois la côte de Mur-de-Bretagne, ainsi que celle de Marta, juste avant le circuit final, dans une seconde moitié de parcours plus accidentée que l'an passé.

Il aura en face de lui l'ancien champion du monde (2014) polonais Michal Kwiatkowski (Sky), qui a gagné Milan-San Remo et la Clasica San Sebastian cette année.

En cas d'arrivée au sprint, il faudra tout particulièrement surveiller l'Australien Michaël Matthews (Sunweb), le dernier maillot vert du Tour de France, qui veut accrocher une première classique à son palmarès.

Le Norvégien Alexander Kristoff, vainqueur à Plouay il y a deux ans et autre spécialiste des arrivées groupées, espère lui aussi être dans le coup.

Côté tricolore, on affiche forcément ses ambitions pour cette course emblématique.

La triplette de sprinteurs Nacer Bouhanni (Cofidis), Bryan Coquard (Direct Énergie) et Arnaud Démare (FDJ) sera réunie pour la première fois depuis le championnat de France remporté par ce dernier.

Tony Gallopin (Lotto-Soudal), à l'aise dans toutes les configurations, et le puncheur Lilian Calmejane, qui a jugé dans le quotidien Ouest-France qu'il était possible de "faire quelque chose à Plouay", seront autant de coureurs à surveiller.

À moins qu'un des glorieux anciens, comme le Belge Philippe Gilbert (35 ans, Quick Step) ou l'Australien Simon Gerrans (37 ans, Orica-Scott), ne vienne régler tout le monde sur la ligne d'arrivée.

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