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Cyclisme: "Lutter contre toutes les fraudes", déclare Lappartient

David Lappartient, élu jeudi à la présidence de l'Union cycliste internationale (UCI), a fixé le début de la saison prochaine pour délai afin de mettre tout en oeuvre dans la lutte contre la fraude technologique, autrement dit les vélos à moteur.

QUESTION: Que prévoyez-vous de faire contre la fraude technologique ?

REPONSE: "L'UCI a fait de magnifiques choses mais, sur ce sujet, on aurait pu être plus précis, plus sérieux. Les tablettes fonctionnent, mais pas forcément dans tous les cas. Je veux que l'UCI soit vue comme une fédération internationale qui met tous les moyens en oeuvre pour lutter contre toutes les fraudes, quelles qu'elles soient. On a un comité directeur en novembre et je souhaite présenter les orientations pour être prêt dès le début de saison. On peut jumeler, coupler les rayons X, les caméras thermiques, le pesage des vélos puisqu'on sait combien pèse exactement une roue. Ce qui m'a parfois choqué, c'est que l'on contrôlait les cadres et pas les roues. Je ne veux pas qu'il y ait de doute. J'ai vu des coureurs sur qui on mettait le doute alors qu'ils roulaient sur une pente à 7-8 % en descente. Notre rôle, c'est de les protéger."

Q: Quel message voyez-vous dans votre élection qui est aussi un désaveu pour le président sortant Brian Cookson ?

R: "Les électeurs ont eu le sentiment d'avoir élu un président voici quatre ans et que ce n'était pas lui qui dirigeait l'UCI, quelle que soient ses qualités et sa passion pour le vélo. Il y a eu un message très fort: on veut un président qui soit un patron, qui nous écoute, qui soit à notre service. Que l'UCI soit tournée vers ceux qui en sont les membres, les fédérations nationales."

Q: Comment voyez-vous les disciplines autres que la route ?

R: "C'est un atout formidable. Ce qui fait la force du cyclisme, troisième sport olympique, et génère beaucoup de ses revenus, c'est l'ensemble de ses disciplines et, bien sûr, la piste qui est une discipline fondamentale. Il y a plein de choses à faire: le modèle économique de la piste ne fonctionne pas aujourd'hui. La piste marche excellemment tous les quatre ans et on a l'impression qu'elle s'endort un peu entre-temps. Il faut permettre aux athlètes de la piste de vivre de leur sport. C'est un produit qui peut être formidable pour la TV mais sur des formats relativement courts pour qu'on puisse faire la fête dans un vélodrome et regarder des matches sur piste."

Recueilli en conférence de presse

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