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L'UCI se penche sur le cas de dopage mécanique: voici ce que risque la Belge Femke Van den Driessche

L'Union Cycliste internationale (UCI) a saisi mercredi la commission disciplinaire à propos du cas de doping mécanique découvert lors des mondiaux de cyclo-cross à la fin du mois dernier à Heusden-Zolder, a-t-elle fait savoir dans un communiqué publié sur son site internet uci.ch. Toutes les parties concernées seront auditionnées par cette commission dans les semaines à venir.

L'UCI suit ainsi la procédure normale, prévue dans le règlement sur la fraude technologique. C'est en effet à cette commission de faire la lumière sur l'affaire, et ensuite de la juger et de prononcer son verdict. La peine minimale pour ce type d'infraction est une suspension de minimum six mois, assortie d'une amende dont le montant se situe entre 18.000 et 180.000 euros (entre 20.000 et 200.000 francs suisses). L'équipe peut également être suspendue pour minimum six mois, l'amende pouvant même se chiffrer entre 90.000 et 900.000 euros (de 100.000 à 1 million de francs suisses).

Le samedi 30 janvier 2016, un moteur dissimulé avait été découvert dans un vélo à la suite de contrôles effectués après la course féminine U23. Il appartenait selon toute vraisemblance à Femke Van den Driessche. Cette dernière affirme cependant qu'il ne s'agissait pas d'un de ses vélos, mais celui d'un compagnon d'entraînement rangé par mégarde parmi les siens.

L'UCI ne fera plus aucun commentaire au sujet de ce scandale avant qu'une décision ne soit rendue. 

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