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(Belga) Gorka Izagirre (Movistar) a remporté la huitième étape du Tour d'Italie, samedi, à Peschici. "Je suis content de ne pas avoir laissé passer cette chance", a déclaré le coureur espagnol.
"Le début de l'étape a été très rapide. Comme Visconti était dans l'échappée, on s'est dit qu'on devait avoir un coureur devant, c'est un coureur de l'équipe rivale (Bahrain-Merida, l'équipe de Vincenzo Nibali). J'y suis allé mais je ne pensais pas à la victoire d'étape, d'autant que le parcours était vraiment difficile. Dans le final, devant le nombre d'attaques, j'ai surtout pensé à gérer ma dépense d'énergie. Visconti était probablement le plus dangereux pour la victoire d'étape. Dans la dernière montée, j'ai tout donné. Les circonstances m'ont été favorables. Je ne m'attendais pas de gagner, mais j'ai profité de cette belle occasion et j'en suis ravi. Le but principal reste cependant de gagner le Giro avec Nairo (Quintana)." Visconti a dû se contenter de la deuxième place. "Je préfère regarder le verre à moitié plein qu'à moitié vide", a relativisé le coureur de Bahrein-Merida. "Depuis une semaine, je souffrais de bronchite. J'ai enfin réussi à partir en échappée et j'ai donné mon maximum même si j'ai continué à tousser durant toute la journée. J'ai joué de malchance dans le final, j'ai dû ralentir à cause de la chute de Conti. Je me suis rapproché d'Izagirre mais je me suis retrouvé en apnée." Valerio Conti (EAU Team Emirates) était l'un des quatre hommes à se jouer la victoire dans la côte finale. Mais l'Italien a chuté dans le dernier kilomètre. "J'ai commis une erreur, c'est de ma responsabilité", a confié Conti. "Je me suis fait peur, il en faut très peu pour tomber sur ces routes qui sont toujours un peu glissantes. Je voulais gagner pour moi et pour l'équipe. Il y a de quoi être en colère, des occasions de ce genre sont rares", a conclu Conti. (Belga)
