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Tour d'Italie - Une étape que Contador n'oubliera pas

(Belga) Alberto Contador est toujours le leader du Tour d'Italie. Mais l'Espagnol de l'équipe Tinkoff-Saxo a vécu une journée compliquée, entre crevaison et attaque de son rival, Fabio Aru (Astana). Finalement, l'étape-reine de ce 98e Giro est revenue à l'Espagnol Mikel Landa (Astana), qui est désormais 2e au général.

"El Pistolero" a d'abord crevé dans la descente de l'Aprica. Au fait de l'incident technique du leader du général, l'équipe Astana a haussé le ton. "J'ai crevé au mauvais moment et mes concurrents ont tenté leur chance. Ivan Basso m'a donné sa roue mais c'était impossible de réduire l'écart rapidement." Au pied du Mortirolo, Contador comptait 50 secondes de retard sur le groupe Aru. "C'était très dur de revenir, j'ai du produire un gros effort. Les gens se souviendront de cette étape. Cela prouve encore une fois que le cyclisme n'est pas une science exacte. Les chutes et les crevaisons peuvent toujours arriver et cela fait partie de ce sport. C'est un moment de ma carrière que je n'oublierai pas et je suis fier d'avoir été un acteur de cette étape historique. J'ai maintenant plus de quatre minutes d'avance au général, je suis très satisfait. J'aimerais également remercier mon équipe pour le travail effectué afin de limiter les écarts. C'est un des grands moments de ma carrière", a ponctué l'Espagnol de 32 ans. Mikel Landa s'est montré satisfait sur la ligne d'arrivée. "Je me surprends moi-même. Avant le Mortirolo, on a essayé de fatiguer Alberto (Contador). Mais quand il est revenu, j'ai vu qu'il était fort. Fabio (Aru) m'a donné le feu vert pour aller de l'avant. Je suis resté dans la roue de Kruijswijk et d'Alberto. Puis, quand ils ont commencé à jouer avec moi, j'ai attaqué. La hiérarchie dans l'équipe ? les choses ont un peu changé. J'ai montré que j'étais le plus fort dans les montées et je ne vais pas rester à l'arrêt dans les cols qui nous attendent. C'est une situation nouvelle pour moi. Aujourd'hui, j'ai compris que gagner un Giro est possible, pas cette année, mais dans le futur, dans deux ou cinq ans. Les prochaines journées sont plus tranquilles, on verra comment est Fabio pour voir ce qu'on peut faire ensemble." Pour Fabio Aru, désormais 3e au général, la journée a été très compliquée. "C'est une mauvaise journée. J'ai passé 40 kilomètres à souffrir. J'aurais pu perdre vingt minutes. J'ai tenu dans la tête, pour ne pas plonger. L'essentiel pendant des journées de ce genre, c'est de ne pas renoncer. Je ressens la fatigue, j'ai fait des efforts énormes, l'étape était vraiment dure. Landa ? Mikel allait bien, il était juste qu'il essaye de gagner l'étape. Il faut que je récupère pour la suite." (Belga)

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