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Tour de France - Les Wanty-Groupe Gobert Backaert et Van Keirbulck veulent encore se montrer

(Belga) Frederik Backaert s'est déjà glissé dans deux échappées initiales et son équipier chez Wanty-Groupe Gobert Guillaume Van Keirsbulck a lui effectué un raid en solitaire de 190 km, le plus long à ce jour dans cette 104e édition. Leur soif d'attaquer n'est pourtant pas étanchée.

Backaert, qui a reçu lundi lors de la journée de repos la visite de sa compagne, est revenu sur sa première semaine dans un Tour de France. "Ce fut très beau avec ces deux échappées. La journée de repos était la bienvenue. J'y suis allé doucement, mais j'ai quand même roulé deux heures dont un quart d'heure de manière très intensive. Il ne faut pas perdre le rythme car j'espère me montrer encore lors de la 2e semaine. Les batteries sont de nouveau rechargées sur le plan mental et physique. Je veux de nouveau être mardi dans la première échappée du jour. Alors, j'aurai mercredi pour récupérer et jeudi quand cela va de nouveau monter, ce seront aux autres de se montrer." "Ce fut jusqu'à présent un tour magnifique pour notre équipe. Toute l'équipe s'est illustrée et la 3e place de Guillaume Martin samedi a été la cerise sur le gâteau. Nous avons aussi gagné beaucoup de prix. Nous sommes dans la première moitié du tableau (10e sur 22 avec 17.770 euros). Nous ne roulons pas seulement pour l'argent mais c'est bon pour le moral et nous voulons encore nous illustrer." Guillaume Van Keirsbulck est du même avis. "Je veux certainement encore me montrer. Je ne suis pas super fatigué après cette première semaine. Ma longue échappée m'est restée dans les jambes pendant deux jours et j'ai dû récupérer. Le week-end fut difficile en montagne, surtout samedi quand j'ai été lâché rapidement par le tempo élevé. Dimanche, cela fut bien meilleur et je suis arrivé dans les temps juste avant le gruppetto." "Maintenant, il reste deux semaines au cours desquelles je veux me montrer. Mon grand-père Benoni Beheyt m'a parlé si souvent de sa victoire dans le Tour en 1964, j'aimerais tant pouvoir raconter ma propre histoire. Le temps ont changé. Le peloton est plus gros. Il y a davantage de coureurs étrangers, le niveau est beaucoup plus élevé, mais cela reste un rêve de réaliser la même chose. J'ai bien sûr encore le temps et cela pourrait se faire lors d'un autre Tour de France." . (Belga)

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