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Le patron de Philippe Gilbert ému: "En principe il faut s'appeler Eddy Merckx pour ce genre de solo"

Le Tour des Flandres 2017 a comblé l'équipe cycliste belge Quick-Step Floors, représentée par le Wallon Philippe Gilbert sur la plus haute marche du podium, et le Néerlandais Niki Terpstra sur la plus basse. Elle a collectivement fait forte impression, et fera à coup sûr encore parler d'elle sur les routes du Grand Prix de l'Escaut et du dernier Paris-Roubaix de Tom Boonen.

"Pour une fois j'ai beaucoup de mal à dissimuler mes émotions", avoue son manager Patrick Lefevere. "Tout le monde imaginait que Philippe Gilbert était parti trop tôt à l'offensive. Il ne cédait certes rien à ses poursuivants dans les secteurs difficiles, mais le vent et les longues lignes droites menant vers Audenaerde risquaient de rendre la partie inégale. En principe il faut s'appeler Eddy Merckx pour s'offrir ce genre de solo de 60 kilomètres..."

"Je me souviens maintenant de tous ces gens qui se demandaient pourquoi je l'avais engagé. Je suppose qu'ils ont la réponse maintenant. Il a en effet montré qu'il n'est pas un vieux cheval sur le retour, trop riche et donc blasé, et je pourrais continuer à énumérer tout ce que j'ai entendu de négatif à son propos. Il m'avait téléphoné pour me confier qu'il voulait étoffer son palmarès. Ce qui selon lui n'était encore possible que dans mon équipe. Ce discours a suffi pour me convaincre et je ne regrette pas de lui avoir ouvert la porte. A une semaine de Paris-Roubaix l'équipe affiche toujours sa belle mentalité de gagneur. C'est comme ça depuis le début de la saison et je vois bien que le public apprécie beaucoup notre manière agressive de courir. Les gens ne sont pas loin de penser que sans nous, ils s'ennuieraient..."

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