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Les communes de Vilvorde, Grimbergen et Wemmel, situées dans la périphérie nord de l'aéroport national, demandent au conseil flamand du contentieux des permis de procéder à un "examen approfondi" du permis d'environnement délivré pour l'exploitation de cette infrastructure.
Dans un communiqué, elles ont demandé lundi la possibilité de recourir à la médiation.
La ministre flamande de l'environnement, Zuhal Demir, a délivré un permis de durée indéterminée à l'exploitant de l'aéroport à la fin du mois de mars. Mais selon les trois administrations communales, cette autorisation ne permet pas d'atteindre l'équilibre souhaité entre l'économie, la santé et les nuisances du trafic aérien.
Elle renforce au contraire la concentration du trafic aérien - en particulier le bruit nocturne - au-dessus du "Noordrand". En outre, les effets nuisibles sur la santé des vols nocturnes, qui perturbent le sommeil, n'ont pas été suffisamment pris en compte.
Les bourgmestres des trois communes ont dès lors demandé au conseil du contentieux d'annuler le permis mais ils ont souligné, dans un communiqué commun, que c'est en fait "la dernière chose qu'ils souhaitent".
"En tant qu'administrations directement concernées, nous demandons au Conseil de faire tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas hypothéquer la poursuite de l'exploitation de l'aéroport, mais d'obliger les autorités flamandes à réviser une partie du permis", ont-ils insisté.
Les bourgmestres demandent notamment que les vols soient répartis équitablement plutôt que concentrés sur la périphérie nord, où vivent plus de 100.000 personnes.
Ils suggèrent également de prolonger les nuits calmes du week-end jusqu'à 7 h du matin, au lieu de 6 h. Ils réclament enfin des mesures concrètes pour le transport de marchandises de et vers l'aéroport, afin que les chauffeurs poids lourds ne soient plus obligés d'emprunter des voiries locales autour de l'aéroport.
