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Les boîtes de nuit, maintenant les stades de football: de nombreuses personnes se plaignent d'avoir fait des malaises après avoir été piquées à leur insu. Une méthode qui inquiète, certains estimant qu'elle pourrait faire augmenter les risques d'être drogué à son insu pendant ses sorties.
Aujourd'hui, personne ne sait vraiment ce que contenaient les injections opérées. Mais est-ce vraiment si facile de droguer quelqu'un, qui plus est avec une piqûre ? "Généralement, quand on pique quelqu'un, on s'en rend compte instantanément", précise Michael Hogge, chargé de projets chez Eurotox, qui ne croit pas en une généralisation du procédé, qui n'est pas si accessible. "Tous les produits ne sont pas forcément injectables en intra-musculaires, une intra-veineuse n'est pas praticable, comme ça, à l'insu de la personne, à fortiori dans un environnement où il y a un contrôle social important".
Réussir une telle injection, cela relève d'une compétence particulière. "Techniquement, plusieurs conditions devraient être remplies", précise Philippe Hantson, professeur de Toxicologie à l'UC Louvain. "Il faut choisir une aiguille, il faut encore pouvoir y adapter une seringue, choisir le volume et le type de produit à injecter. Cela fait beaucoup de conditions techniques avant d'arriver à injecter quelque chose à un individu à son insu", précise-t-il ensuite.
Les enquêtes se poursuivent pour découvrir quel produit se cachait dans ces seringues.