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(Belga) Le nombre d'embouteillages sur le réseau routier belge a baissé sur les six premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2018, selon le dernier baromètre élaboré par Touring Mobilis et Be-Mobile. C'est la première fois depuis 2015 qu'une diminution est observée. Touring ne peut toutefois pas encore parler d'une tendance persistante, la baisse étant trop faible. De plus, la saturation sur les routes est encore trop importante.
Durant les heures creuses, une baisse a aussi été enregistrée. Cependant, Touring souligne que le nombre d'heures passées dans les embouteillages est beaucoup plus élevé qu'en 2015. Le baromètre rassemble le nombre d'heures passées dans les files par les automobilistes, par unité de distance. Par exemple, au cours des six premiers mois de 2019, un total de 790,1 heures par 100 kilomètres d'embouteillages a été recensé. Au premier semestre 2018, il était encore à 848,3 heures. Lorsqu'il est enregistré entre 100 et 250 kilomètres, Touring parle d'embouteillages structurels, que l'on rencontre tous les matins et soirs à l'heure de pointe. A partir de 300 kilomètres, il s'agit d'un encombrement exceptionnel, causé par des conditions météorologiques difficiles ou des accidents. Le jour le plus noir jusqu'à présent a été le lundi 28 janvier, en raison des chutes de neige et de pluie, avec 424 kilomètres de bouchons. Selon Touring, les investissements dans les infrastructures (pistes cyclables plus sûres, optimisation des goulots d'étranglement...) et les mesures pour convaincre les citoyens à opter pour des alternatives ont eu un impact sur la baisse des embouteillages. "Il est indéniable que de plus en plus de gens choisissent le vélo ou la moto pour éviter les files. Le printemps doux peut aussi expliquer cette baisse", explique Touring. (Belga)