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À l'université de Gand (UGent), le recours à l'intelligence artificielle ne sera plus interdit ou déconseillé, au contraire. À partir de l'année prochaine, l'institution assouplira sa politique en matière d'IA générative et d'outils tels que ChatGPT. C'est ce qu'a annoncé vendredi son recteur, Rik Van de Walle, à l'occasion du Dies Natalis, la cérémonie qui célèbre chaque année la fondation de l'université flamande.
L'UGent vise "un usage responsable" de l'intelligence artificielle (IA) par les étudiants. Ceux-ci pourront rédiger leurs travaux, en ce compris leur mémoire de master, à l'aide de systèmes capables de générer du contenu, comme ChatGPT.
Le recours à l'IA pourra cependant être interdit si c'est nécessaire à l'évaluation des compétences estudiantines. Et son usage devra toujours être réfléchi.
"Nous avons constaté, entre autres, qu'il était impossible d'interdire l'IA générative, et surtout de faire respecter cette interdiction", a justifié Rik Van de Walle. "L'IA est là pour rester. Faire comme si ce n'était pas le cas n'a pas de sens. Nous allons apprendre à nos étudiants comment interagir avec l'IA de manière responsable et adapterons les évaluations si besoin."
"Il est clair pour moi que l'utilisation de l'IA a des avantages à offrir à la recherche, à condition que les chercheurs soient suffisamment conscients des limites et problèmes potentiels des outils, et qu'ensuite ils le prennent en considération", a ajouté le recteur.
L'UGent va mettre à profit ces prochains mois pour affiner sa nouvelle politique, qui entrera en vigueur dès l'année académique 2024-2025.