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Eux aussi ont subi la crise du coronavirus. Les parcs animaliers ont dû composer avec plusieurs mois de pertes financières, eux qui avaient déjà, plus tôt dans l'année, fermer leurs portes pour la saison hivernale. C'est le cas du Monde Sauvage d'Aywaille.
Ce parc a donc été privé de revenus pendant 6 mois. Une véritable catastrophe. Devant cet état de fait, la moitié des collaborateurs ont été mis en chômage temporaire le temps de la crise. Ils ne sont aujourd'hui plus que 14 pour s'occuper, au jour le jour, des 1.300 animaux présents ici.
"C'est très difficile", confirme Ronald Renson, le directeur du parc. Chaque jour, ce sont 12.000 euros de nourriture qui sont déboursés. Sans pouvoir être comblés par les visiteurs, priés de rester chez eux pendant deux mois.
Ronald Renson espère de tout coeur que le public répondra présent lundi, date attendue d'ouverture du Monde Sauvage d'Aywaille. Selon lui, l'espace est suffisant pour assurer une visite en toute sécurité. "Ce sont des allées larges qui peuvent accueillir des groupes familiaux ou des visiteurs isolés, sans que l'on soit collé les uns aux autres. On peut très facilement respecter les 15 mètres carrés pour un groupe familial", précise-t-il, rappelant qu'il est aussi possible de visiter le parc au volant de sa voiture.
Les dirigeants du parc espèrent ne pas avoir à suivre l'exemple d'un zoo allemand, forcé de nourrir certains animaux avec le corps d'autres animaux du parc, faute de moyens. Tout dépendra de l'affluence et des décisions prises par les autorités belges.