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250 emplois menacés chez Brussels Airlines? La direction dément et assure qu'il n'y a pas de projet de "licenciement collectif"

Brussels Airlines et Eurowings devraient supprimer près de 250 emplois, dont environ trois quarts chez Brussels Airlines à Bruxelles et le reste à Cologne (siège d'Eurowings), peut-on lire samedi dans les colonnes des journaux L'Echo et De Tijd.

Des suppressions de postes liées à l'intégration de la compagnie belge dans Eurowings, la branche long-courrier low cost de Lufthansa.

Les pertes d'emploi devraient principalement toucher les services généraux (comptabilité, commerciaux, système de réservation, etc.). Chez Brussels Airlines, les changements devraient toucher quelque 200 travailleurs sur 3.500, avancent les journaux qui se basent sur des sources proches du dossier.

Ils ont entre deux et quatre mois pour trouver un nouvel emploi sur une plateforme de reclassement. Des départs individuels auraient déjà eu lieu, écrit L'Echo.


"Des nouvelles pareilles ça n'aide pas à trouver une solution"

Pourtant, la direction dément ces informations. Les syndicats se disent eux-aussi surpris. "La situation est très précaire pour l'instant avec l'action des pilotes lundi et mercredi. On veut vraiment se centrer sur ce dossier pour trouver une solution. Des nouvelles pareilles ça n'aide pas à trouver une solution", affirme Filip Lemberechts, secrétaire permanent CGSLB, au micro de Nathanaël Pauly et de Gilles Gengler. 

Ces suppressions d'emploi seraient liées à l'intégration de la compagnie belge dans le site d'Eurowings. De son côté, la direction dément et maintient qu'aucun plan social n'est prévu. "Ce chiffre n'est pas correct. Il n'y a pas de projet de licenciement collectif. Evidemment, dans une intégration, il y a des craintes. Il y a des synergies qui vont avoir un impact sur les fonctions administratives", insiste Wencke Lemmes, porte-parole de Brussels Airlines.


Une approche individuelle plutôt qu'une procédure collective

Ces synergies pourraient au final mener à des pertes d'emploi. Mais la direction privilégierait une approche individuelle au lieu d'une procédure collective. Les syndicats demandent aujourd'hui des éclaircissements. "Si l'on parle de synergies, on craint toujours une perte d'emploi. Notre but est de trouver des solutions, et ne pas mettre de l'huile sur le feu", indique Filip Lemberechts. 

C'est donc das un contexte tendu qu'une nouvelle conciliation débutera samedi matin entre syndicats et direction avec un point supplémentaire à l'ordre du jour, à savoir ce chiffre de 200 emplois qui seraient menacés. 

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