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(Belga) La Fédération internationale de gymnastique (FIG), présidée par le Japonais Morinari Watanabe et qui espérait attribuer les Mondiaux-2023 au Japon, a dû finalement les accorder à Anvers, la candidature nipponne ayant été invalidée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour être arrivée hors délai, a-t-on appris jeudi.
M. Watanabe, par ailleurs membre du CIO, défendait la candidature de son pays alors même qu'elle était arrivée au-delà du délai du 15 décembre dernier, fixé par la FIG, selon des sources concordantes. La Fédération royale belge, également candidate, informée de cette violation des règlements, avait alors saisi le TAS. Fin avril, le tribunal suprême en matière de sport qui siège à Lausanne, a ordonné à la FIG "d'invalider la candidature du Japon pour les Mondiaux 2023 car cette candidature était arrivée hors délai", selon une de ces sources. Début mai, la FIG a donc désigné Anvers. Cette décision n'a pas été publiée par le TAS, les parties ayant demandé au tribunal de "rester discret", selon une source. En août 2018, annonçant la création d'une Fondation d'éthique au sein de sa fédération, M. Watanabe avait déclaré que la FIG avait pour ambition de devenir "un modèle en termes de gouvernance et de conformité dans le monde du sport". Les Mondiaux 2023 revêtent une grande importance car ils interviennent un an avant les Jeux olympiques de Paris-2024. Anvers, ville natale du fondateur de la FIG, Nicolaas Cupérus, avait accueilli les premiers Championnats du monde de gymnastique en 1903. M. Watanabe, qui a succédé à l'Italien Bruno Grandi, a été élu en octobre 2016 à la présidence de la FIG en battant le Français Georges Guelzec. Cette décision intervient alors que M. Watanabe, devenu membre du CIO en octobre 2018, a été élu cette semaine au sein du comité exécutif de l'influente Association des fédérations internationales olympiques des sports d'été, réunie à Gold Coast (Australie). (Belga)