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"Certaines cultures laissées de côté": avec l'augmentation du prix des céréales, nos agriculteurs en profitent et sèment davantage

Avec la crise en Ukraine, le prix des céréales a augmenté. Les agriculteurs belges ont donc augmenté leurs semis pour profiter de cette nouvelle rentabilité.

Comme le marché des céréales est redevenu rentable, de nombreux agriculteurs ont saisi l'occasion d'augmenter leurs cultures.

La superficie des céréales de printemps (froment et orge) et du maïs grain a augmenté de +38,8% en 2022, en raison de la hausse des prix des céréales provoquée par la guerre en Ukraine. En revanche, les superficies dédiées aux betteraves sucrières ont diminué de 3,2%. Les terres dédiées aux pommes de terre ont légèrement augmenté par rapport à 2021 (+ 2,6 %) mais on n'atteint quand même pas les chiffres de 2020, avant la pandémie.

La guerre en Ukraine a fortement influencé le marché mondial, notamment des céréales. Les prix ont grimpé en flèche et le blé est même passé à plus de 435€ la tonne en 2022, ce qui était du jamais vu. Il y a encore quelques années, la tonne de blé ne valait que 150€. En conséquence, les agriculteurs ont davantage planté de semis de céréales cette année au point d'abandonner d'autres cultures moins rentables comme les pommes de terre et autres légumineuses.

"Il y a certaines cultures qu'on va sûrement laisser de côté comme les betteraves ou les pommes de terre, qui nécessitent plus d'investissement et donc l'agriculteur va s'orienter vers des cultures plus 'faciles' comme les céréales", explique Hughes Falysn agriculteur et porte-parole de la Fugea.

Le blé redescend actuellement en dessous de 300€ la tonne, mais à l'automne, c'était plus de 350€ la tonne. Il y a un ou deux ans, on était à 150-200€ la tonne.

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