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La chambre des mises en accusation de Bruxelles a confirmé, dans un arrêt rendu vendredi, le mandat d'arrêt international délivré par les autorités judiciaires belges à l'encontre d'Ali Mahmoud Hassan, le président de la Libyan Investment Authority (LIA), a indiqué Me Laurent Arnauts, l'avocat du prince Laurent. La chambre des mises a également confirmé la saisie pénale, qui avait été opérée par le juge d'instruction Michel Claise, d'un montant de 15 milliards d'euros sur les comptes la LIA.
Le fonds souverain libyen et le prince Laurent de Belgique sont engagés dans un conflit juridique depuis plusieurs années. Le frère du Roi réclame d'être indemnisé après rupture unilatérale d'un contrat entre son ancienne ASBL, Global Sustainable Development Trust (GSDT), et la Libye, pour des travaux de reboisement dans le désert libyen.
Depuis fin 2014, s'appuyant sur une décision de la justice belge en sa faveur, le prince cherche à récupérer plusieurs dizaines de millions d'euros qui lui sont dus.
Ainsi, en octobre 2017, le juge d'instruction Michel Claise a procédé à une saisie pénale d'un montant de 15 milliards d'euros appartenant à la LIA dans la banque Euroclear, installée à Bruxelles. L'argent y était gelé en raison de sanctions internationales de l'ONU contre le régime de l'ex-chef d'État libyen Mouammar Kadhafi. Néanmoins, en 2012, la LIA était parvenue à obtenir la libération de deux milliards d'euros.