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Après une semaine de repos, reprise du procès avec la suite des témoignages sur les armes

Après une semaine de relâche, jury, avocats, accusés, ministère public et magistrats de la cour d'assises chargée de juger les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles reprennent, ce lundi, le chemin du Justitia. Les témoignages sur les préparatifs des attentats s'y poursuivront, avec pour commencer plusieurs ressortissants néerlandais qui seront entendus afin de tenter de remonter la filière d'approvisionnement des armes des djihadistes.

Le volet sur le trafic d'armes a débuté fin avril avec le témoignage d'un homme ayant acheté des chargeurs de kalachnikovs pour le compte des frères El Bakraoui en 2014 et 2015, ainsi que celui d'un quinquagénaire à qui le kamikaze Ibrahim El Bakraoui avait demandé, en vain, des kalachnikovs à sa sortie de prison.

Est notamment attendu, lundi, le témoignage du cousin néerlandais de l'accusé Ali El Haddad Asufi, avec qui celui-ci aurait échangé des messages sur WhatsApp au sujet d'une "Clio". D'après l'accusation, il s'agirait d'un nom de code pour désigner des armes, ce que réfute Ali El Haddad Asufi. Le cousin de ce dernier avait été acquitté, en février dernier, par un tribunal de Rotterdam devant lequel il était poursuivi pour son rôle d'intermédiaire dans la fourniture des armes utilisées lors des attentats de Paris et de Bruxelles.

Deux trafiquants d'armes présumés, un père et son fils également originaires des Pays-Bas, sont par ailleurs convoqués. Ali El Haddad Asufi a entré dans son GPS, en octobre 2015, une adresse proche de celle des deux hommes à Rotterdam, selon l'acte d'accusation.

Est également appelé à la barre, Abid Aberkane, le cousin de Salah Abdeslam, qui avait accepté de cacher le dernier survivant des commandos de Paris ainsi que l'accusé Sofien Ayari dans une cave à Molenbeek, après leur fuite à la suite de l'assaut de la rue du Dries.

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